Le FFS mobilise Ali Laskri pour la der’

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Le FFS a organisé son dernier meeting de campagne électorale, dimanche dernier au stade scolaire en présence d’un membre du présidium, en la personne d’Ali Laskri. La rencontre a drainé une assistance nombreuse. Après la présentation des candidats de la liste FFS/APC, la parole est donnée à Ali Laskri qui entame son discours par : «Aït Ahmed, à qui nous devons beaucoup de respect et d’égards, a été le fondateur du FFS, il lui a été fidèle jusqu’à sa mort. Son combat renfermait plusieurs objectifs dont la construction d’un Etat démocratique, un Etat des droits de l’Homme». Il n’a pas omis de relever le caractère social du pays et qualifie le régime de «despotique». «On n’a pas encore libéré l’être humain. Ce qui reste est très important pour sa reconstruction. Nous semons la pensée de Si El Hocine, ses objectifs qui restent à concrétiser, notamment le Maghreb des peuples !» Ali Laskri reviendra sur l’épisode des étudiants qui attendaient devant l’Institut français d’Alger. Il accuse le pouvoir qui, selon lui, ne leur a pas donné les moyens nécessaires dans leur pays afin d’y rester et les oblige, ainsi, à le fuir pour différentes raisons. Et d’enchaîner : «55 ans après, ils continuent à mentir au peuple tout en annonçant dans leurs discours la privatisation des institutions de l’Etat. Ils ne veulent pas libérer le peuple car ils ont peur pour leurs intérêts et leurs privilèges et ceux de leurs enfants». Et de crier : «Qu’ils nous disent où sont les milliards de dollars qu’ils ont pris». La dilapidation du foncier à tous les échelons est dénoncée par Ali Laskri : «Les prédateurs du foncier sont toujours là et ne sont jamais inquiétés. Les parlementaires des partis du pouvoir ont voté des lois antisociales et ils ne sont pas inquiétés par la justice». Le consensus national revient dans tous les dialogues : «Il sera concrétisé tôt ou tard pour la construction de la 2e République avec la collaboration des forces politiques du pays», Ali Laskri s’insurge : «Le caractère social est remis en cause par les décideurs qui ne veulent pas écouter un autre discours que le leur : l’agriculture est anéantie, les hydrocarbures allaient l’être aussi avec la loi de finances 2005, les entreprises solvables allaient être privatisées et aujourd’hui, Ahmed Ouyahia parle de créations de nouvelles entreprises». Et de lui charger de cette accusation : «Il est parmi ceux qui ont détruit le dialogue sur le consensus». Et de continuer : «La planche à billets est un leurre. On veut tromper et appauvrir encore les Algériens !» Parlant de la réconciliation nationale, l’orateur lance : «Ils ont réhabilité les criminels !». Pour conclure son intervention, Ali Laskri apporte son total soutien au tête de liste FFS, Mustapha Bouarour, qui, à son tour, prendra la parole pour révéler devant toute l’assistance : «Je vais vous confier une chose que je n’ai pas encore dite : J’ai refusé le poste de chef de daïra soit à Béjaïa ou à Aïn Témouchent, avec un passeport diplomatique. J’ai préféré être ici parmi vous et être élu par les habitants de Draâ Ben Khedda, c’est pourquoi je vous demande d’aller voter en masse, en famille pour une majorité effective». M. A. Tadjer

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