Des élèves et des enseignants en grève

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Des lycéens, des collégiens ainsi que des enseignants ont enclenché récemment un mouvement de grève. À quelques jours des compositions du premier trimestre, les élèves de certains établissements, à l’instar du lycée de M’kira, sont dans une effervescence continue. Comme ajout à la stabilité qui ne règne pas souvent, à cause de l’insécurité et le manque de moyens pédagogiques, les lycéens ont enclenché un mouvement de grève suite à une rumeur qui annonçait que la Ministère de l’éducation aurait supprimé l’option de choix des sujets d’examen du Baccalauréat. Heureusement, la Ministre de l’éducation a démenti cette rumeur et a affirmé, sur son compte tweeter, le «maintien de deux sujets avec trente minutes de réflexion pour le choix du sujet». Au même lycée, alors que les lycéens allaient reprendre les cours, avant-hier mardi, une dispute eut lieu entre un élève et le directeur des études (censeur). Par conséquent, les lycéens ont décidé de ne pas rejoindre les salles de cours. Si cette grève persiste, les compositions risqueront d’être reportées pour une date ultérieure. Par ailleurs, mardi, le personnel du CEM base 5 a renvoyé des élèves. En effet, la gestionnaire dudit établissement a repris son poste sans qu’aucune décision ne lui soit donnée. Les élèves ont alors signé une pétition. Il faut rappeler que, durant la fin du mois d’octobre et la première semaine du mois de novembre, le personnel administratif et pédagogique avait observé une grève de près de dix jours de la part des élèves, exigeant le départ sans condition de la gestionnaire non-titulaire du poste. Il a fallu qu’une délégation de parents d’élèves aille à la rencontre des responsables de l’académie, pour que le mouvement de grève soit suspendu. La solution étant d’affecter une nouvelle gestionnaire, en sommant la concernée de remettre les clés de l’intendance à sa remplaçante. Dans les lycées de Draâ El-Mizan, les enseignants, affiliés au CNAPEST, sont en grève depuis près d’une quinzaine de jours. Là aussi, c’est l’incompréhension la plus totale. «Il n’y a pas que nos lycées qui sont en grève. Ce sont tous les professeurs de notre syndicat qui soutiennent l’enseignante agressée à la direction de l’éducation par un agent de l’ordre, et ce à l’intérieur même d’un bureau de cette académie», nous dit le responsable d’une section dudit syndicat.

Amar Ouramdane

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