Sit-in des promoteurs devant la Cnac

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Encadrés par le collectif d’appui à la micro-entreprise de la wilaya de Béjaïa (Came), une cinquantaine de jeunes promoteurs Ansej, Cnac et Angem ont organisé, hier matin, un sit-in devant le siège de la Cnac sis à Aamriou, boulevard Krim Belkacem. Une action similaire a été initiée mercredi dernier devant la direction de l’Ansej. Les protestataires sont des jeunes promoteurs dont les entreprises ont visiblement mal tourné donc se sont retrouvés incapable de faire face aux engagements avec les différentes institutions. «On nous a donnés des chèques et on nous a abandonnés au milieu d’un désert sans aucune boussole. Or, un jeune promoteur même s’il est diplômé a toujours besoin de conseils et d’un bon coup de main pour démarrer. Mais en ce qui nous concerne, la plupart des promoteurs ont juste acheté des véhicules et du matériel de travail avec les chèques qu’ils ont reçu. Du fait de leur manque d’expérience et de qualification nécessaires, certains n’ont pas encore eu accès aux marchés publics ou privés, ils ne font que bricoler ça et là. Ils ne peuvent donc pas rembourser leurs dettes aux échéances prévues», fera remarquer un protestataire. Dans une lettre adressée aux services concernés des banques, dont une copie nous a été transmise, le président du Came M. Chebbine Moussa évoque une «campagne massive lancée par les banques et les différents organismes d’aides à l’emploi de jeunes par le biais des huissiers de justice à l’encontre des jeunes promoteurs en difficulté et les pratiques abusives comme le chantage, les menaces et les intimidations». M. Chebbine Moussa mentionne aussi «le désespoir total qui pousse ces promoteurs à agir au coût de leur vie afin d’éviter des dérapages que personne ne pourra contrôler». Le président du Came termine ainsi la requête par le rappel des principales revendications des promoteurs qui sont «l’arrêt immédiat de toutes poursuites judiciaires, l’amnistie générale et l’accès aux marchés ainsi que la réglementation de la sous-traitance».

B Mouhoub.

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