Le Cnapeste satisfait de l’écho de son appel

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Les enseignants des trois paliers confondus, affiliés au Cnapeste de Béjaïa, ont déclenché une grève illimitée, hier, pour faire entendre leurs revendications. Selon Slimane Zenati, coordinateur du Cnapeste de Béjaïa, le taux de suivi de la grève a atteint 81%. Pour donner du poids à cette grève, cette dernière sera suivie d’un rassemblement d’enseignants, aujourd’hui, devant le siège de la direction de l’Éducation. Pour le coordinateur du syndicat, cette grève, lancée hier, a été décidée, car les responsables de la direction de l’Éducation n’ont pas tenu leurs engagements consignés dans un PV, signé par les deux parties. «Nos revendications, dont la justesse est reconnue par le DE, le wali et la commission d’enquête du ministère, ont été posées depuis des années et n’ont pas encore connu un début de satisfaction». Il est à rappeler que les enseignants affiliés à ce même syndicat ont déjà observé une première grève, le 23 novembre dernier, qui a duré 17 jours. Concernant la grève du 23 novembre, un accord a été conclu entre la DE et le Cnapeste, explique Slimane Zenati. Ce dernier souligne que les enseignants se sont engagés à récupérer les journées de grève, pour ne pas compromettre la scolarité des élèves, si aucune ponction n’est effectuée sur leurs salaires. Cependant, à leur grande surprise, les enseignants ont constaté qu’ils ont fait l’objet d’une retenue sur salaire. La fédération des parents d’élèves de la wilaya demande aux uns et aux autres de faire preuve de sagesse, car toutes ces perturbations ont un effet négatif sur la scolarité des élèves qui, souligne-t-on, commencent à s’inquiéter quant aux examens de fin d’année. Il est à rappeler que les compositions du 1er trimestre, dans certains établissements, ne se sont pas déroulées comme prévu. Les parents d’élèves, qui déplorent le fait que les syndicalistes ne les aient ni associés à leur décision ni informés du déclenchement de la grève, indiquent qu’ils ne sont pas restés les bras croisés puisque, mercredi passé, la ministre de l’Éducation a assuré que les salaires et les reliquats seront régularisés et virés dans les comptes des enseignants, dans une semaine, au plus tard. Tout en exprimant leur inquiétude quant à l’avenir de leurs enfants, les parents d’élèves souhaitent que les enseignants reviennent à de meilleurs sentiments.

B Mouhoub.

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