Bedoui annonce une dotation de 300 milliards

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La wilaya de Béjaïa vient de bénéficier d’une enveloppe financière de l’ordre de 300 milliards de centimes, destinée à rattraper le retard enregistré dans le raccordement de ses différentes localités au gaz de ville et à l’électricité.

La nouvelle de l’octroi de ce montant financier par les pouvoirs publics au profit de la wilaya de Béjaïa a été annoncée, avant-hier, par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, lors de sa rencontre avec la société civile à la salle des congrès, sise au siège de l’APW, en marge de sa visite de travail et d’inspection qui l’a conduit dans la région les 29 et 30 janvier. La grande partie de cette somme, soit 200 milliards de centimes, sera utilisée pour relancer les projets de raccordement en gaz naturel à l’arrêt depuis plusieurs mois, sinon des années pour certains, faute de moyens financiers. Les 100 milliards restants seront injectés pour achever le programme d’électrification des zones rurales et montagneuses. En effet, des centaines de foyers, construits dans le cadre de l’habitat rural (FONAL) ou à titre individuel, ne sont pas encore alimentés en électricité. Bien des familles recourent à des branchements illicites ou à des groupes électrogènes, moyen très coûteux, pour avoir de l’électricité. À noter que le APW de Béjaïa, M’henni Haddadou, a interpellé, dans son allocution prononcée au début de la rencontre, le ministre de l’Intérieur sur le retard qu’accuse la wilaya de Béjaïa en matière de raccordement au gaz et l’électrification rurale. Il a demandé l’intervention du ministre Nourredine Bedoui pour «une relance de la réalisation des programmes de pénétration au réseau gaz, notamment pour les communes rurales», dans la wilaya. Le P/APW de Béjaïa avait insisté auprès de l’hôte de la capitale des Hammadites sur l’importance de porter une attention particulière aux zones rurales, en y réalisant des équipements publics pour les désenclaver et parer, ainsi, à l’exode de la population. Réagissant à cette nouvelle, le président de l’association nationale des entreprises de l’électricité et du gaz (ANEEG), en l’occurrence El Hanafi Remila, a jugé cette somme insignifiante, comparativement aux montants de leurs créances détenues auprès du groupe Sonelgaz et le nombre élevé d’entreprises qui n’ont pas été payées. El Hanafi a déjà soulevé le cas de plusieurs entreprises qui ont disparu et d’autres en voie de disparition, à cause du non payement de leurs factures.

B. S.

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