Les futurs psychologues dans la tourmente

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Des dizaines d’étudiants de troisième année en psychologie clinique, du département de psychologie de l’université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira, ont organisé, avant-hier jeudi, un rassemblement de protestation devant le siège du rectorat de l’université. Ils réclamaient «l’ouverture de nouvelles places de stage dans les établissements locaux de la santé, afin de pouvoir accomplir nos stages de fin d’études», expliquent-ils. Selon les étudiants protestataires, seuls 4 hôpitaux de la wilaya acceptent de les prendre en stage. Selon-eux, le nombre de places reste très limité et «la majorité des étudiants de la troisième année n’ont toujours pas trouvé de place libre pour leurs stages pratiques depuis le début de l’année universitaire». Et pourtant, expliquent-ils, «ce stage est obligatoire et nous ne pourrons valider notre troisième année et donc nos diplômes de psychologues praticiens, sans ce stage». Une étudiante déplorera : «Ce problème revient chaque année. Les étudiants en fin de cycle y sont chaque année confrontés. Il n’y a jamais suffisamment de places de stages pour les étudiants de la spécialité psychologie-clinique. L’année dernière, des étudiantes ont dû faire leur stage dans les hôpitaux de la wilaya de M’sila !». Notre interlocutrice ajoute que les étudiants de la troisième année sont venus au siège du rectorat pour interpeller les responsables de l’université : «Notre administration doit intervenir auprès de la direction de la santé de la wilaya, pour que de nouveaux postes de stage soient ouverts. Les structures de santé sont très nombreuses et chaque commune de la wilaya est dotée d’une salle de soins ou d’une policlinique. On ne comprend donc pas pourquoi il n’y a que 4 hôpitaux qui proposent des places de stage», s’interroge-t-elle. Les étudiants protestataires réclament, par ailleurs, la signature de nouvelles conventions entre leur faculté et d’autres directions publiques, pour multiplier le nombre de places proposées pour les stages pratiques. Ils préconisent d’effectuer, par exemple, leur stage de fin d’études dans des structures de la jeunesse et de la culture.

Oussama Khitouche

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