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Grogne sociale - L’intersyndicale maintient la pression : Grève nationale le 4 avril prochain

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Le conflit opposant l’intersyndicale de la fonction publique au gouvernement ne trouve pas son dénouement.

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N’ayant pas trouvé un écho favorable à ses préoccupations, l’intersyndicale autonome de la fonction publique a décidé de maintenir le principe de reprise de la protestation, à partir du mois d’avril prochain. Après plusieurs heures de débat et de concertation, la coalition des 14 syndicats de la fonction publique a décidé, lors d’une réunion tenue samedi dernier, d’observer une grève nationale d’une journée, le 4 avril prochain. L’intersyndicale prévoit également l’organisation de quatre rassemblements régionaux. Les syndicats des différents secteurs de la fonction publique ne comptent en aucun cas lâcher du lest, et ce, jusqu’à satisfaction totale de leurs doléances. Les syndicats de différents secteurs de la fonction publique ont, lors de cette rencontre, dénoncé vigoureusement «les mesures répressives adoptées par le gouvernement, notamment les ponctions sur les salaires des médecins résidents et des enseignants grévistes». La coalition a déploré le fait que «les enseignants grévistes du Cnapeste risquent la radiation s’ils ne rejoignent pas leurs postes aujourd’hui (hier, Ndlr)». Sur ce dernier point, la coalition met en garde que «c’est une ligne rouge à ne pas franchir». Les syndicats en question ont, à cet effet, exprimé leur entière solidarité aux enseignants grévistes affilié au Cnapeste, et aux médecins résidents qui sont en grève illimitée depuis le 24 décembre dernier. Il faut dire que la coalition continue de rejeter la décision du gouvernement relative à la suppression de la retraite anticipée et la retraite sans condition d’âge et conteste «la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs algériens». L’intersyndicale autonome de la fonction publique a appelé «la base et les travailleurs des différents secteurs de la fonction publique à se mobiliser et à unifier leurs rangs et poursuivre la lutte syndicale, afin de protéger leurs acquis et faire valoir leurs doléances». «La retraite anticipée et la retraite sans condition d’âge, le projet du Code du travail et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs algériens» constituent les points phares contenus dans la plate-forme de revendications soulevées par l’intersyndicale de la fonction publique. Cette dernière exige également «la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs».

L. O. Challal

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