Nouvel appel à la grève à partir du 26 février

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Les travailleurs du secteur des communes n’abdiquent pas. Ils comptent observer trois jours de grève, à partir du 26 du mois en cours, au niveau national. Le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et les communaux qui se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Pour ce faire, la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC) prévoit un unième débrayage national, en vue de pousser les autorités concernées à donner une suite favorable à ses revendications : «Lors du conseil national tenu la semaine écoulée, on a décidé d’organiser trois jours de grève, à savoir les 26, 27 et 28 février, au niveau national», a informé, hier, Nacer Amine, membre du conseil national de ladite fédération, affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). L’interlocuteur a dénoncé «l’indécence» des autorités concernées quant aux revendications soulevées par de cette frange de travailleurs : «Jusqu’à présent, le ministère de l’Intérieur et celui du travail refusent d’ouvrir les portes du dialogue avec notre syndicat, afin de trouver des solutions adéquates aux doléances des communaux», a regretté, M. Nacer Amine. Les travailleurs des communes dénoncent, notamment, la dégradation de leur situation socioprofessionnelle : «On est les seuls travailleurs maintenus dans la précarité et la misère, car les décideurs nous considèrent comme parents pauvres de la fonction publique», a martelé la FNSC. Pour ce qui est de revendications mises en avant par ladite organisation syndicale, figurent la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes. Les travailleurs des communes plaident, également, pour la révision des primes en vue d’une augmentation à 20 000 DA de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA, ainsi que l’application de l’indemnité des agents de l’état civil à compter du 1er janvier 2008.

Samira Saïdj

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