Le débrayage touche de nouveaux établissements

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L’intersyndicale de l’Éducation regroupant cinq syndicats du secteur (CELA, SATEF, SNAPEST, SNTE et l’UNPEF), a poursuivi, hier, son mouvement de grève. Les enseignants et travailleurs du secteur de l’éducation n’ont pas rebroussé chemin au deuxième et dernier jour de ce débrayage. Hier encore, les cinq syndicats ont exprimé leur mobilisation «pour un seul et unique objectif : faire valoir leur plate-forme de revendications.» À vrai dire, la crise s’amplifie davantage dans le secteur de l’éducation, surtout que l’action de l’intersyndicale est accentuée par la grève illimitée du Cnapeste, qui se poursuit toujours. En effet, depuis deux jours, la majorité des établissements scolaires ont été sérieusement perturbés par cette action de contestation. L’intersyndicale de l’éducation a enregistré, hier, au second jour, une plus forte mobilisation par rapport au premier jour du débrayage. «Le taux de participation à cette action

de contestation a connu une augmentation par rapport au premier jour de la grève», a signifié le secrétaire général de l’UNPEF. Ce syndicaliste a affirmé, dans ce sens, que le taux de suivi est passé de 70% au premier jour du débrayage à 75% au deuxième jour, et ce, à l’échelle nationale. Le porte-parole du CELA explique le recours de l’intersyndicale à cette action, par «la dégradation du pouvoir d’achat qui a affecté directement les travailleurs ainsi que les atteintes aux libertés syndicales et l’absence d’une véritable prise en charge des dossiers et inquiétudes soulevées.» Ce syndicaliste s’est félicité de la grande mobilisation des paramédicaux qui, selon lui, ont réussi à maintenir intacte la mobilisation, dans le but d’exiger la satisfaction de leur plate-forme de revendications. Celui-ci a fait savoir que l’intersyndicale de l’éducation prévoit une réunion au cours de la semaine prochaine, pour évaluer cette action et prendre ainsi les décisions qui s’imposent. Il y a lieu de rappeler que les syndicats ont appelé les pouvoirs publics à «prendre au sérieux les revendications et à ouvrir un dialogue sérieux et responsable afin de trouver des solutions rapides et concrètes.» À noter que la ministre de l’Éducation nationale a réuni, dimanche dernier, les représentants des cinq syndicats du secteur, en vue d’essayer de trouver un terrain d’entente aux préoccupations des travailleurs du secteur. Une réunion qui n’a pas dissuadé les syndicats en question de renoncer à leur action.

L.O.Challal

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