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Lotfi Benbahmed, président du Conseil de l’ordre des pharmaciens : «Nous militons pour une pharmacie qui soigne»

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Le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, a souligné, hier à Alger, l’engagement de son organisation à aller vers une pharmacie qui propose des actes thérapeutiques. «Nous militons pour une pharmacie qui soigne, pas pour une pharmacie qui marchande. Il est fondamental d’aller vers des réformes qui mettent le malade au centre des préoccupations de la pharmacie », a affirmé, M. Benbahmed, lors d’une intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Il a indiqué, dans ce sillage, que des articles ont été proposés, à travers, le travail fait en collaboration avec les autorités concernées sur le projet de loi sur la santé. Il s’agit, en effet, de l’implication du pharmacien dans la prise en charge des malades. «Cela va engendrer, à la fois, une meilleure prise en charge de ces derniers et des économies d’échelle pour les dépenses de santé, notamment pour les caisses de sécurité sociale», a précisé M. Benbahmed. Et d’ajouter : «Le malade a accès au médecin traitant tous les 3 mois, alors que le pharmacien est disponible et peut être consulté sans rendez-vous». Selon lui, l’élargissement des missions des pharmacies vient suite à «des problématiques d’observance des malades qui ne finissent pas leur traitement, d’autres qui le prennent mal, des personnes âgées polymédiqués qui ont 3 à 4 pathologies et qui nécessitent une prise en charge thérapeutique par le pharmacien». En ce qui concerne le système de garde des officines, il a estimé que l’information fait toujours défaut : «C’est pour cela nous proposons la mise en place d’un système GPS à travers des applications qui permettront aux citoyens de trouver facilement les officines de pharmacie qui assurent les gardes», indique-t-il. À retenir que le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens a appelé, lors d’une journée de sensibilisation, tenue avant-hier à Alger, les officines de pharmacie de la capitale, au nombre de 924, à se conformer à l’arrêté du 20 août 2014, fixant les modalités d’organisation de la garde au niveau des officines de pharmacie (garde de nuit, week-end et jours fériés), mettant en garde contre «l’application de sanctions à l’encontre des contrevenants». Par ailleurs, interrogé sur le sort des médicaments périmés, le même responsable assure : «Cette problématique a été réglée. Le ministère de l’environnement avait mis en place une législation pour agréer des établissements chargés de l’incinération de ces médicaments».

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Samira Saïdj

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