Accueil National «Il n’y aura pas d’année blanche !»

Tahar Hadjar qualifie la grève des étudiants des ENS d’illégale et rassure : «Il n’y aura pas d’année blanche !»

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, déclare la grève enclenchée par les étudiants des écoles normales supérieures «illégale».

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S’exprimant hier matin à l’issue de la conférence nationale sur les universités, Tahar Hadjar a indiqué qu’«il n’y aura pas d’année blanche pour les Ecoles normales supérieures (ENS), partiellement paralysées depuis plusieurs mois par les étudiants». Tout en indiquant que «ce ne sont pas tous les étudiants qui sont en grève», le premier responsable du secteur fera savoir que «les étudiants qui n’auront pas rejoint les bancs des amphithéâtres d’ici la fin de l’année universitaire en cours seront recalés». Pis encore, Hadjar ajoute que «ceux qui ne réussissent pas leur examen ne pourront pas bénéficier d’un recrutement au sein des établissements scolaires dépendant du ministère de l’Education nationale». Il convient de rappeler que les étudiants des ENS, en grève depuis novembre dernier, réclament l’engagement du ministère de l’Education nationale à procéder à leur recrutement directement après la fin de leur formation, conformément à l’article 4 du contrat, au niveau de leur lieu de résidence. Evoquant en outre la grève illimitée des médecin résidents, le ministre a rappelé qu’une réunion a eu lieu récemment entre les représentants de son département et ceux du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), à la demande de ces derniers, qui ont exigé le report de la date de l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS). «Une demande qui a été rejetée par la tutelle», a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que «l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS) aura lieu demain (aujourd’hui, Ndlr) comme prévu». Le ministre a, à cet effet, souligné que les médecins résidents qui boycotteront l’examen du DEMS seront tenus responsables. Il est à savoir que les candidats au DEMS ont décidé de «boycotter» le planning des examens fixé par le ministère de l’Enseignement supérieur entre le 18 mars et le 12 avril «jusqu’à satisfaction de toutes les revendications». Par ailleurs, le ministre a tenu à expliquer que son département n’a aucun problème avec le conseil national des enseignants supérieur (CNES), mais avec son représentant. Sur un autre volet, le premier responsable du secteur explique que les moyennes obtenues par les étudiants au baccalauréat ne seront pas un critère pour accéder à la première spécialité souhaitée (au concours de résidanat). Selon lui, les moyennes d’inscription dans les différentes filières et spécialités sont basées sur l’offre et la demande, ce qui déterminera, a-t-il dit, la moyenne qui permettra d’accéder à la filière souhaitée par les étudiants.

L.O.CH

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