La deuxième journée de la première édition de la Fête de la restauration, qu’accueille la ville d’Azazga, a été marquée par le concours du meilleur plat traditionnel. Ils étaient des centaines, hommes, femmes et enfants à envahir les stands de l’annexe de la maison de la culture Mouloud Mammeri d’Azazga, et, par la même occasion, à déguster les différents délices gastronomiques de notre patrimoine culinaire ancestral. On se bousculait pour goûter de ces plats, dont les recettes et les secrets ont traversé des siècles. Des plats bios et aux apports nutritionnels importants offrent une alternative saine et équilibrée à la mal-bouf et la restauration rapide, qui ont envahi notre quotidien, et qui sont la source de plusieurs maladies. Il est vrai que leur préparation exige du temps que ne peuvent se permettre certains ménages vu les corvées quotidiennes. La vie citadine et l’ouverture sur les autres cuisines du monde ont diminué de la préparation et de la consommation des plats du terroir, mais il n’en demeure pas moins que les partager est toujours un moment privilégié. Cette journée du 15 mars, coïncidant avec la journée mondiale du consommateur, a été mise à profit, par l’association locale pour la protection et la défense du consommateur, pour faire de la sensibilisation et de l’information sur les droits du consommateur. Surtout que ces thèmes sont étroitement liés à la restauration et la cuisine. Un représentant du ministère du commerce a donné une conférence sur les dangers informatiques et du net. L’intermède entre ces activités a été assuré par une troupe théâtrale et une chorale. Toutes ces activités se sont déroulées dans une ambiance bon-enfant. L’après-midi a été consacrée à un gala artistique a la salle des conférences.
Mohand I.