«Tous les moyens sont disponibles pour arrêter l’épidémie»

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Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le Professeur Mustapha Khiati, a affirmé, hier à Alger, que tous les moyens sont disponibles pour empêcher la propagation de l’épidémie de la rougeole. «Les cas qui ont été enregistrés, ces derniers jours, sont dus au manque de vaccin contre la rougeole, durant les années précédentes. Il ne faut pas paniquer ou s’inquiéter et tous les enfants peuvent bénéficier de ce vaccin», a indiqué Pr. Khiati, en marge du forum qui a été organisé par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), sur le rôle des enfants durant la guerre de libération, à l’occasion de la célébration de la 56ème anniversaire de la fête de la victoire, qui coïncide avec le 19 mars de chaque année. Selon Pr. Khiati, l’éradication de ce virus nécessite la vaccination de 90% des citoyens et c’est celle-là la problématique, sachant que certains parents n’ont pas fait vacciner leurs enfants. «Tous les moyens sont disponibles pour arrêter la propagation de cette épidémie. Les vaccins sont disponibles en grandes quantités», a-t-il dit. Par ailleurs, lors du forum qui a eu lieu à l’école supérieur de police «Ali Tounsi», le Pr. Khiati a mis l’accent sur les crimes qui ont été commis à l’égard des enfants durant la guerre de libération nationale, faisant état de 6 365 enfants martyrs, durant cette période. «Cette frange qui a joué un rôle important dans le processus de révolution, a été privée de l’enseignement et de la prise en charge sanitaire et elle a fait objet de torture, de prison et même d’harcèlement sexuel», a-t-il ajouté. «400 lycéens ont rejoint l’Armée de libération nationale en 1957, ce qui démontre la prise de conscience des enfants algériens à cette époque et leur amour envers leur pays», soulignera le même responsable. De son côté, la déléguée nationale de la protection de l’enfance, Meriem Chorfi, a souligné également l’importance des efforts consentis par les enfants durant la guerre de libération qui, dira-t-elle, «ont pris conscience que leur pays avait besoin de leurs sacrifices». Elle a mis en exergue, dans ce sillage, la nécessité «de faire confiance aux enfants d’aujourd’hui et croire en leurs capacités, car ce sont eux l’avenir de l’Algérie».

Samira Saïdj

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