Accueil National La mercuriale ne baisse toujours pas !

TIZI-OUZOU - Une semaine après le début du mois de Ramadhan : La mercuriale ne baisse toujours pas !

1206
- PUBLICITÉ -

Les engagements et les assurances des responsables du secteur du commerce d’éviter la surenchère dans les prix en ce mois de Ramadhan se sont avérés «que des promesses» comme dirait l’autre… L’attente de la baisse des prix après sept jours de Ramadhan n’a pas suivi. Du coup, les engagements et les promesses des responsables concernés ne sont que du vent. Hier, après une virée à travers de nombreux marché et de nombreux points de vente de légumes et de fruits, le constat n’est pas encourageant. Les prix des légumes et des fruits sont toujours aussi chers et hors de portée des ménages. «Les prix sont à la hausse. On s’attendait à au moins une légère baisse après une semaine du début de Ramadhan comme annoncé par les responsables du secteur du commerce, hélas ce n’est pas le cas. Nous n’arrivons plus à assurer le minimum avec des prix pareils. Un ministre qui n’arrive pas à stabiliser les prix des légumes et des fruits au marché et à rendre disponible le lait ordinaire, dans les pays qui se respectent, démissionnent», pestera un client. En effet, la quasi totalité des consommateurs rencontrés à travers plusieurs marchés et points de vente ne cachent pas leur déception et leur crainte que la hausse des prix ne se maintienne jusqu’à la fin du mois de la «Rahma». Le constat est identique au niveau du marché spécial Ramadhan ouvert par la wilaya de Tizi-Ouzou sous l’égide du ministère du Commerce et de l’UGTA. La hausse est toujours le dénominateur commun et la qualité des légumes et des fruits proposés à la vente laisse à désirer. «Ici, il n’y a aucune différence de prix avec l’extérieur et la qualité des produits mis en vente est mauvaise. En plus, le marché ne propose aucune boucherie, donc c’est encore un leurre de croire que c’est un marché Rahma», souligne un autre client.

- PUBLICITÉ -

Les fruits et légumes inabordables !

Après une tournée à travers plusieurs localités et plusieurs vendeurs de fruits et légumes, il convient de constater que la cherté est toujours d’actualité. Pire encore, certains produits continuent leur ascension effarée. Le tubercule des pauvres, la pomme de terre, un produit de large consommation, a atteint les 65 DA le kilo au lieu des 45 DA affichés avant le début du mois de Ramadhan, voire moins dans certaines régions. Les carottes sont affichées à 70 DA, les navets à 100 DA, la tomate à 140 DA, la courgette à 100 DA, l’oignon à 100 DA le kilo, les haricots verts à 220 DA, les petits pois et les artichauts sont vendus respectivement à 50 et 80 DA le kilo, les aubergines et les betteraves sont cédées à partir de 100 DA, le chou à 140 DA et le poivron à 100 DA le kilo. Concernant les fruits, la tendance est toujours à la hausse. Les salariés, les moyennes et faibles bourses ne s’y approchent pas. La cerise, fruit de saison, est affichée à 1 700 DA le kilo ! Les nèfles, un autre fruit de saison, est vendu à 250 DA le kilo, les fraises à 350 DA, le melon à 170 DA, la pastèque à 75 DA, les dattes entre 400 et 800 DA selon la qualité du produit, les oranges à 150 DA, le citron à 300 DA, la banane entre 300 et 320 DA, la pomme locale de calibre moyen est cotée à 650 DA le kilo et les goldens d’importation à 1 400 DA. De quoi donner le tournis !

Les viandes… fument

Le mois de Ramadhan boucle sa première semaine mais les prix de la viande demeurent toujours plus chers. À travers l’ensemble du territoire de la wilaya, les bouchers affichent des prix astronomiques. En effet, hier, le prix du kilogramme de viande rouge avec os est affiché à 1 300 DA, le bifteck est stabilisé à 1 900 DA le kilo, le filet, une viande tendre, culmine à 2 500 DA, le foie est bien grillé puisqu’il est proposé à 2 800 DA, les merguez à 1000 DA, les abats de bœuf à 300 DA, les pieds de veau ont atteint le prix de 250 DA le kilo. Les viandes blanches sont, également, atteintes par le syndrome de la cherté. Le poulet évidé est affiché entre 380 et 400 DA. Les escalopes de dinde sont à 1 100 DA. La viande fraiche d’importation culmine à 1 100 DA. «La viande nous en avons oublié son goût, ce n’est pas avec nos salaires de misère n’excédant pas le SNMG que nous allons acheter de la viande. Les responsables des secteurs du commerce et de l’agriculture doivent produire les mesures efficientes pour baisser les prix», appelleront des milliers de consommateurs.

Hocine T

- PUBLICITÉ -