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Relance de la production nationale : Ziani plaide pour des lois pérennes

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Le président de la Fédération algérienne de l’agroalimentaire, Abdelwahab Ziani, a mis l’accent, hier à Alger, sur l’importance de la «stabilité réglementaire» dans le processus de la relance de l’industrie nationale. «Nous retenons la demande du président de la République en vers les industriels algériens quant à la relance de la production industrielle hors hydrocarbures. Effectivement, nous en sommes capables. Mais nous avons besoin d’accompagnement, une stabilité des lois, une continuation des règles et des réglementations qui doivent accompagner l’entreprise, la sauvegarde des entreprises existantes et relever le niveau de la productivité algérienne», a soutenu M. Ziani lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Il souhaite ainsi que l’Etat édicte des lois protégeant les producteurs algériens sur une période de cinq à dix années sur la base d’une «stabilité réglementaire» pour aider à jalonner les bases d’une industrie nationale chevronnée et compétitive. «Faites nous des lois qui nous protègent sur cinq à dix ans ! On ne peut pas concevoir un projet en trois ans et puis la loi change. Tout le processus de l’industrie retombe. Donc, il faut aller sur une loi pérenne», a plaidé le même responsable. Ce dernier a fait état de plusieurs entreprises qui ont demandé à investir dans de nouveaux créneaux, à la condition toutefois qu’on leur assure des modalités à même de les encourager dans cette voie. «Grâce au message du président de la République, il y a beaucoup d’entreprise qui demandent à investir dans de nouveaux créneaux en Algérie. C’est pour cela, les autorités nous accompagnes», a-t-il indiqué. Questionné sur la protection de la production nationale, M. Ziani dira : «La menace vient des produits finis qui viennent casser toutes les filières, car toutes les industries naissantes sont tuées par le produit d’importation». Il a souligné la nécessité d’être indépendant dans toutes les filières, notamment celles spécialisées dans la fabrication du concentré de tomate, les arômes et le lait. Dans ce sillage, il a tenu à souligner qu’il «ne fallait pas lever le gel sur l’importation des arômes», précisant qu’il faut «ramener des entreprises à produire localement». En ce qui concerne la certification des produits algériens, confiée jusqu’alors à des experts étrangers, le même responsable a appelé à «la remplacer par des experts nationaux, les seuls à connaitre nos productions et notre marché».

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Samira Saïdj

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