Les résidents interpellent Bedoui

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Les résidents du lotissement Mokadem (axe Nouveau lycée), au chef-lieu de Tizi-Ouzou, interpellent le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales sur le glissement de terrain qui a eu lieu, en octobre 2016, au niveau de leur cité, menaçant à ce jour «leur sécurité et leurs biens». Dans leur lettre au ministre, dont une copie nous a été remise, les rédacteurs écrivent : «Nous, résidents du lotissement Mokadem, vous informons d’une situation extrêmement urgente et dangereuse. Le glissement, qui s’est produit en octobre 2016, risque d’engendrer l’effondrement de nos immeubles, ce qui portera atteinte à la sécurité et à la santé publique. Nous avons entamé plusieurs démarches au niveau de notre wilaya, auprès des autorités locales (APC, Chef de daïra, Chef du cabinet du wali ainsi que toutes les directions concernées), en vain. Nous avons aussi organisé des actions pacifiques, mais sans résultats. Nous nous adressons à présent à votre excellence afin d’intervenir dans les plus brefs délais pour remédier à cette situation». A signaler que les représentants du comité de ce quartier ont été reçus, avant-hier, par le P/APW de Tizi-Ouzou, qui les a rassurés quant à la disponibilité de l’APW à les accompagner pour la prise en charge de leur revendication. A signaler également que le même comité a été reçu par le wali, Mohamed Bouderbali, qui s’est engagé à faire le nécessaire pour la prise en charge de la revendication soulevée. Rencontré, le président du comité en question indiquera à ce propos : «Notre quartier de 600 logements, abritant 3 000 habitants, a connu un glissement le 11 octobre 2016. Nous avons saisi tous les concernés pour la prise en charge de ce glissement, qui constitue un danger permanent pour nos vies et nos biens. Le rapport du CTC et celui de la DGSN ont tous confirmé le risque d’effondrement de nos immeubles, hélas rien n’a été fait. Nous sommes venus aujourd’hui (ndlr, avant-hier) solliciter l’aide de l’APW, qui s’est d’ailleurs engagée à nous accompagner. Nous avons été aussi reçus par le wali, qui s’est montré également disponible à faire le nécessaire pour le lancement des travaux de réfection».

Hocine T.

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