«L’état veille à la disponibilité des médicaments»

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«L’Etat a toujours veillé à assurer la disponibilité quantitative et qualitative des médicaments». C’est ce qu’a affirmé, jeudi, à Alger, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Mokhtar Hasbellaoui au Conseil de la nation. Le ministre a souligné que l’importation et la production de médicaments en Algérie sont soumises à des instructions strictes et «l’Etat a œuvré à la promotion des médicaments génériques et l’interdiction de l’importation de ces produits localement a permis de porter à plus de 70% la production de ce type de médicaments». Et d’ajouter : «Ces mesures ont également permis une concurrence entre les producteurs locaux et la fin du monopole, ce qui constitue une valeur ajoutée qui a érigé l’Algérie au rang des pays exportateurs de cette matière vitale». S’agissant des matières premières nécessaires à la production pharmaceutique, M. Hasbellaoui a fait savoir que «la suspension de l’importation de ces matières est soumise à un programme étudié tenant compte des besoins nationaux conformément à un cahier des charges spécifique». Selon lui, l’importation de ces produits par les producteurs locaux «se fait en fonction de leurs capacités financières et des besoins exprimés». Concernant les médicaments produits localement ou commercialisés en Algérie en dépit de leur retrait par d’autres pays, M. Hasbellaoui a indiqué que «la nomenclature nationale de l’importation des médicaments est révisée de manière régulière par un comité d’experts. Le retrait de certains médicaments par les pays producteurs ne signifie pas leur invalidité mais pour de simples raisons commerciales, et ils ne peuvent pas être retirés du marché national sauf dans le cas où la commission compétente approuve leur inefficacité, seul critère retenu par l’Algérie». Le premier responsable du secteur de la Santé a précisé que la commercialisation de médicaments de manière illégale expose les pharmaciens à la fermeture de leurs locaux et à d’autres sanctions judiciaires.

S. S.

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