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ÉDUCATION - Troisième jour du baccalauréat : Le sujet de philo fait flipper les littéraires !

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Les candidats au baccalauréat ont poursuivi, hier les épreuves programmées pour le troisième jour de cet examen décisif qui ouvre les portes de l’université.

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Dans la matinée, les candidats de la filière sciences naturelles et mathématiques ont subi l’épreuve des sciences naturelles. A la sortie des centres d’examen à Alger, certains d’eux avaient exprimé des avis mitigés sur cette épreuve : «Le sujet est abordable, et les questions sont tirées du contenu du programme scolaire. Il faut avoir révisé pour bien composer», a lancé un candidat. Sa camarade, ne semblant pas du même avis, renchérit : «C’était un peu difficile, les questions étaient compliquées». Pour les candidats de la filière lettres et langue étrangère qui ont subi l’épreuve de philosophie, une matière qui fait souvent paniquer les élèves, les impressions n’étaient aussi mitigées que celles de leurs camarades «scientifiques». «Dès que j’ai vu le sujet, j’ai paniqué car je l’ai trouvé difficile à aborder», a regretté l’un d’eux. A rappeler que, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, le nombre global d’élèves qui passent le baccalauréat est de l’ordre de 709.448, dont 40% de candidats libres. Le nombre des candidats aux besoins spécifiques avoisine les 400, soit 216 non-voyants et 169 handicapés moteurs. Quelque 260 000 encadreurs sont mobilisés au niveau des centres d’examen, de regroupement, de codage et de correction pour le bon déroulement des épreuves. Plus de 4 390 détenus subissent les épreuves du baccalauréat au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale. En ce qui concerne des coupures internet, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, avait souligné que «cette mesure constitue une solution temporaire, en attendant des solutions définitives aux fuites et à la fraude». Selon la première responsable du secteur, ces perturbations «n’affectent par les entreprises économiques, informées d’avance des périodes de coupure».

Samira Saïdj

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