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AOKAS - Exclusion de la députée Tahi et de l’élu APC Madjid Kaidi : Cacophonie au FFS de Béjaïa

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Deux documents, plusieurs points d’interrogation ! Que se passe-t-il au FFS de Béjaïa ? Les décisions au sein du parti sont-elles prises au gré des humeurs «des chefs» ou obéissent-elles à un règlement intérieur ?

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Dans quel registre cataloguer la dernière sortie de la section FFS d’Aokas ? Et comment interpréter le démenti cinglant de la fédération de Béjaïa ?

Autant de questions qui dénotent d’une crise profonde qui met presque à genou le parti de feu Aït Ahmed. Rappel : la section FFS d’Aokas a informé, dernièrement, la population locale qu’elle avait ôté la couleur politique à deux de ses élus qu’elle considère désormais comme «exclus du parti», dans une déclaration signée, cachetée publiquement diffusée et même postée sur le réseau social Facebook.

Il s’agit de la députée, Mme Tahi Nadia, et de l’élu tête de liste à l’APC d’Aokas, Madjid Kaidi. La déclaration de la section locale du FFS ne souffrait d’aucune équivoque. Le lendemain, à son réveil, le premier secrétaire du parti prend connaissance de la décision de la section d’Aokas. Il prend son cellulaire et demande au fédéral de Béjaïa des explications sur cette «exclusion» qu’il juge «contraire aux statuts et au règlement intérieur du parti».

Hier, la fédération de Béjaïa sort de sa réserve pour désavouer la section FFS d’Aokas. «(…) Je tiens à vous assurer, en ma qualité de coordinateur fédéral de la fédération de Béjaïa, qu’aucune mesure disciplinaire n’a été prononcée à l’encontre de ces deux élus par l’instance du parti habilitée à le faire, à savoir la commission de médiation et de règlement des conflits, conformément aux statuts et règlement intérieur du parti en vigueur», écrit le fédéral de Béjaïa, B. Bouhrour, dans sa réponse à ses subalternes d’Aokas.

Des subalternes qui ont eu, par ignorance des statuts du parti ou par coup de force, l’audace de dénoncer, en des termes voilés, «la trahison» des deux élus exclus. En effet, la section FFS d’Aokas reproche à la députée Mme Tahi «de ne pas répondre aux convocations de la section pour assister aux réunions du parti».

Quant à l’élu tête de liste à l’APC d’Aokas, Madjid Kaidi, il s’est rendu coupable de «désobéissance», en «refusant de démissionner de l’exécutif communal qu’il n’a pas rejoint mais dont il fait partie selon une délibération votée sans son consentement». Pour la section FFS d’Aokas, ces deux élus sont «exclus» du parti. Mais ils ne le sont pas pour la fédération.

Mieux, pour cette dernière, elle rappelle que seule la commission de médiation et de règlement des conflits du parti peut prononcer cette sentence. En attendant c’est la cacophonie générale au FFS de Béjaïa avec en arrière plan des tiraillements qui n’ont sans doute pas encore tout dévoilé.

F. A. B.

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