Le promoteur accusé «d’escroquerie»

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Les travaux du projet des 50 logements LPA de Souk El Had, à une vingtaine de km au Sud-est de Boumerdès, n’a toujours pas été lancé.

Pourtant, il a été inscrit depuis plus de trois ans et les souscripteurs ont versé de l’argent au promoteur chargé de réaliser leurs habitations. Sauf que ces derniers, qui ont tant espéré habiter leurs appartements, auraient-ils été «escroqués» par leur promoteur ? «Une fois l’argent encaissé, celui-ci a pris la poudre d’escampette et n’a plus donné signe de vie depuis», raconte un des souscripteurs qui espère la reprise du projet par un organisme étatique.

Il y a lieu de signaler que ce genre d’affaire n’est pas nouveau dans le milieu de l’immobilier à Boumerdès. Près de soixante chefs de famille, sinistrés du séisme de 2003, ont connu la même mésaventure. Ils se sont fait escroquer par leur promoteur qui devait, alors, réaliser 60 logements, appelés communément L’oasis, au centre-ville de Bordj Ménaïel.

Ces familles avaient opté pour l’aide de l’État qui leur avait versé 1 millions de DA pour construire leurs logements. Poursuivi en justice, ledit promoteur avait été écroué. Il y a quelques années, le projet a été attribué à l’OPGI et les travaux sont toujours en cours.

Y. Z.

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