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CONGRES MONDIAL AMAZIGH - Ce sera du 26 au 28 octobre : Les 8es assises à Tunis !

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Les assises du 8e Congrès Mondial Amazigh (CMA) se tiendront du 26 au 28 octobre à Tunis, sous le thème 20 ans de lutte, quelles perspectives pour les Amazighs. Onze pays y prendront part.

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S’exprimant lors d’un point de presse, la présidente du CMA, Kamira Nait Sid, a fait savoir que cet événement, qui coïncide cette année avec le 21e anniversaire de la création de l’organisation, se tiendra conformément aux statuts.

Sont conviés à ce congrès tous les membres fondateurs du CMA, ainsi que des personnalités amazighes qui se sont distinguées, précise-t-on, par leurs actes en faveur de la protection et de la promotion de l’amazighité dans tous les domaines.

Sont en outre, invités, des représentants des instances internationales, des représentants des peuples amis et des peuples en lutte pour leur liberté et leurs droits, ainsi que des représentants d’ONG de défense et de promotion des droits de l’Homme et des peuples.

Quant au choix de la Tunisie, l’organisation l’a fait, notamment, pour apporter son soutien aux militants et associations amazighs tunisiens, dans leur lutte pour la reconnaissance officielle de l’identité, la culture et la civilisation amazighes. L’on citera parmi les 11 pays participants à l’événement : les Iles Canaries, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, l’Egypte, le Burkina-Faso et la Libye entre autres. La présidente du CMA a par ailleurs exprimé son regret de ne pouvoir organiser ces assises en Algérie, suite au refus des autorités.

«La plainte contre Naïma Salhi a été rejetée»

Dans un autre registre, le CMA a dénoncé «l’impunité» dont jouit la députée Naima Salhi, qui a, selon l’organisation, porté atteinte aux lois de la République algérienne en s’illustrant par des propos «dangereux», notamment «l’incitation à la haine raciale, injures, appel à la violence et menaces».

Le CMA fait savoir à ce propos qu’une plainte a été déposée auprès du tribunal d’Amizour, pour demander la condamnation de cette députée, conformément à la loi. La plainte a été «rejetée» sous prétexte que la concernée bénéficie de l’immunité parlementaire. La plainte a été une autre fois rejetée, explique-t-on, par le tribunal de Béjaïa.

Au sujet de l’évolution de la question amazighe dans les pays du Maghreb, le CMA estime que «malgré l’officialisation de Tamazight, sa reconnaissance est restée au stade formel, sans aucun prolongement concret notamment dans les domaines de l’enseignement de la langue ou son introduction dans les institutions».

Le CMA a souligné que «la situation des Amazighs à travers le monde reste délicate et subit toutes sortes d’injustices et répressions». Et dans ce sens, «le rôle du Congrès Mondial Amazigh est d’assurer la défense et la promotion des droits et des intérêts politiques, économiques sociaux, culturels, linguistiques et historiques des Amazighs, en s’appuyant sur les instruments du droit international,» plaidera-t-elle.

Kamela Haddoum.

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