Pas de rentrée à l’ancien lycée ni à l’école primaire d’Ighil Larbaa

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Cette année, la joie marquant la rentrée scolaire n’a pas été au rendez-vous dans la commune de Barbacha, suite aux mouvements de contestation qui ont entaché cet événement au niveau de deux établissements scolaires. Il s’agit d’abord de l’école primaire de la localité d’Ighil Larbaa qui, pour une 2ème année consécutive, n’a pas connu une rentrée scolaire sereine à l’instar du reste des écoles. Les parents d’élèves jugent que l’état de cette école ne permet en aucun cas de recevoir les élèves, vue la dégradation de la cour, des sanitaires et des salles de classes objet d’infiltrations des eaux pluviales. Ainsi donc, ces parents d’élèves, regroupés devant le primaire avec leurs enfants, ont refusé à ces derniers de rejoindre les bancs de classes en guise de protestation, et demandent aux responsables de la DE, de venir sur place voir de visu cet état des lieux qu’ils jugent lamentable. Les responsables locaux disent que ces problèmes sont pris en charge, et qu’une entreprise en charge des travaux de réfection est sur place, et que ce sont les parents d’élèves qui empêchent la poursuite des travaux. Le P/APC de la localité ajoute qu’un volontariat a même été organisé par les habitants pour l’embellissement de la façade de l’école. Une rencontre devait avoir lieu entre les responsables et ces parents d’élèves pour trouver un terrain d’entente. Par ailleurs, le lycée Md Ameziane Benyahia a aussi été le théâtre, pour cette reprise scolaire, d’un débrayage des enseignants qui contestent le retour d’un ancien directeur de cet établissement, considéré comme «persona non grata» par le collectif des enseignants. Ces derniers disent que le problème est plus relationnel ou de communication avec ce chef d’établissement qu’ils qualifient «d’indésirable». Ils demandent que la DE revoit sa copie sur cette affectation déjà contestée dans le passé pour que reviennent le calme et la stabilité dans ce lycée. Cependant, le reste des établissements de la circonscription ont connu une rentrée scolaire des plus ordinaires sans problème notable. Quelque 3 000 élèves, dont plus de 2000 du primaire où le nombre d’élèves est en nette augmentation, ont ainsi rejoint leurs salles de classe. Pour certaines écoles, à l’image de l’école Meridja Md Sghir, le plus ancien primaire du chef-lieu, le nombre de garçons dépasse celui des filles, contrairement aux années précédentes.

Nadir Touati

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