Les rapts d’enfants deviennent chose courante

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Par S. Ait Hamouda Les kidnappings d’enfants se multiplient, heureusement que nos services de sécurité arrivent souvent à arrêter les auteurs. Mais une chose reste inexpliquée. Les ravisseurs d’enfants, qu’ils soient mus par des pulsions perverses ou par cupidité, ne sont pas assez sévèrement sanctionnés. La justice semble fonctionner chez nous à la pitié et à la compréhension, et cela ne peut durer. En étant permissif, on encourage d’une façon ou d’une autre ces comportements. Il n’en demeure pas moins que ces kidnappings procèdent d’une logique. «Qu’est-ce que je risque du moment que la peine est de cinq à dix ans de prison à tout casser, ajoutez les grâces présidentielles à chaque grande occasion et vous êtes libre après cinq ou six ans», doivent se dire ces malfrats. Un crime doit être sanctionné justement mais avec une sévérité implacable, pour servir d’exemple à tous les candidats aux rapts de chérubins. Il est normal que la sanction serve non seulement à punir, mais aussi à dissuader de commettre n’importe quel crime. Les sentences doivent être à la mesure du crime commis. La norme est sociétale, elle protège les faibles, en l’occurrence les enfants. Ce qui nous amène à revoir les rendus de justice à leur juste valeur. Et ainsi on conviendra, par tout ce qui s’impose de droit ou de règle, de rendre les sentences non seulement satisfaisantes pour les victimes et leurs familles, mais également n’appelant aucun commentaire ni de près, ni de loin. Kidnapper un enfant doit être considéré comme un crime innommable et sanctionné à la mesure de son ignominie, afin d’en réduire les cas ou carrément les annihiler de notre environnement. Aucune mère ne doit plus s’inquiéter pour son enfant quand il sort de la maison, que ce soit pour aller chez le commerçant du coin ou à l’école.

S. A. H.

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