Tergiversations dans le renouvellement des commissions

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Le dossier de la gestion des œuvres sociales de l’Éducation est à nouveau dans l’impasse. En effet, le mandat des commissions de ces œuvres sociales a expiré depuis le mois de mai dernier sans qu’aucun compromis ne soit trouvé pour son renouvellement, sa prolongation ou un changement de fonctionnement de cet organe de gestion. La problématique reste donc entièrement posée et les travailleurs du secteur sont dans l’expectative .A Béjaïa, les commissions des œuvres sociales de l’Éducation sont gérées par le syndicat Sete (UGTA) et ce, depuis trois ans. A ce sujet, et dans l’optique de trouver un «compromis», le ministère de l’Éducation a organisé deux rencontres avec certains syndicats, dont la dernière a eu lieu le 20 juillet dernier. Lors de ce conclave, les services du ministère ont proposé la prolongation du mandant actuel, en attendant de trouver une «formule» qui ferait consensus pour la gestion de ces œuvres sociales. Quels intérêts, quels enjeux et qui bloque le renouvellement du mandat ? C’est là les questions qui taraudent actuellement l’esprit des travailleurs de ce secteur. Le syndicat (SATEF) sort de son mutisme et apporte des éclaircissements sur le sujet déclarant, que «Le SATEF est contre la prolongation du mandat des commissions des œuvres sociales de l’Éducation car leur gestion est catastrophique et opaque : trois années sans bilan moral ni financier. Nous avons proposé en juin d’aller vers des élections en septembre. Un référendum pour en finir avec la dilapidation», dit-on. Rahib un des enseignants outrés par cet état de fait, dira : «Le gel de la commission des œuvres sociales comme en 2010 est une sanction pour les travailleurs.» De son côté, Nordine Benmouhoub, membre du Satef soulignera que «le SATEF reste le syndicat fidèle aux principes fondamentaux d’une école progressiste, de qualité, fondamentalement sociale, pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs et pour le soutien de toutes les causes justes.» Le Cnapeste de Béjaïa, qui a gelé l’activité de ses élus au sein de ces commissions des œuvres sociales, se dit néanmoins « confiant dans des élections libres et démocratiques, exigeant au préalable un bilan moral et financier.» Cela dit, les syndicats et les travailleurs qui s’opposent au mode centralisé réclament une gestion «transparente» qui profite réellement aux travailleurs du secteur. Pour d’autres, une concertation nationale telle que proposée par la tutelle est de mise, pour la gestion des œuvres sociales de l’Éducation qui est un dossier lourd.

Rachid. Z.

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