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SANTÉ - Ruptures répétitives de médicaments

Les explications du conseil de l’ordre des pharmaciens

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«Nous attendons beaucoup de la promulgation de la nouvelle loi sanitaire pour mettre en place définitivement un encadrement réglementaire qui permettra de lutter contre les ruptures de médicaments».

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Telle est la déclaration faite, hier, par le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale.

À l’origine de ces ruptures répétitives de médicaments, il a fait état de plusieurs raisons qui ont été constatées. Il a fait savoir que la signature des programmes nécessaires à l’importation de ces médicaments «n’a pas été faite dans les délais et les quantités allouées à ce programme d’importation étaient parfois insuffisantes».

Pour illustrer ses dires, il a précisé qu’en dépit d’une augmentation de la population, ce sont les mêmes volumes de traitements qui sont reconduits «année après année», se révélant ainsi «très largement insuffisants». La deuxième raison c’est que, a-t-il expliqué, certains produits ont été protégés d’une manière très précoce.

Autrement dit, «les producteurs ont demandé au ministère de protéger précocement des médicaments qu’ils étaient censés produire, à l’exemple des corticoïdes, alors qu’ils n’avaient pas commencé à le faire», a-t-il expliqué. Face à cet état de fait, Dr. Benbahmed a fait état des appels qui ont été lancés au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière pour palier rapidement à ces ruptures «qui peuvent avoir un impact sur la santé publique».

Dans ce sillage, il a affiché son souhait de mettre un terme à cette problématique suite à la promulgation de la nouvelle loi sur la santé. «Nous attendons beaucoup de la promulgation de la nouvelle loi sanitaire pour mettre en place définitivement un encadrement réglementaire qui permettra de lutter contre ces ruptures de médicaments», a-t-il dit.

Le même responsable a fait part de l’engagement des autorités concernées de signer des avenants qui prendront en compte les consommations mensuelles de l’Algérie et qui devront assurer des stocks jusqu’au 31 mars de chaque année. «Ces avenants doivent être signés d’ici la fin du mois courant, sinon ils ne peuvent pas être réalisés», a-t-il plaidé.

Samira Saïdj

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