Cela fait presque quatorze jours que la jeune étudiante Nour El Houda Boudissa n'a pas donné signe de vie. Cette étudiante inscrite à l'université Alger 2 (Beni Messous) pour suivre des études en patrimoine, est sortie de chez elle le 9 septembre dernier.
«Son père voulait l’accompagner mais elle a refusé parce qu’elle avait décidé de se rendre seule à Alger. Elle devait ajouter quelques documents à son dossier», dira son grand-père El Hadj Aomar que nous avons rencontré pour nous faire part de cette disparition mystérieuse. «C’est une fille tranquille et très gentille qui a eu son Bac avec une moyenne de plus de 12/20.
Encore jeune, dix-sept ans à peine, elle voulait repasser le Bac pour une meilleure moyenne», poursuivra-t-il, précisant que sa petite-fille avait oublié son téléphone à la maison. «C’est peut-être parce qu’elle n’avait pas son téléphone qu’elle ne nous a pas contactés», estimera notre interlocuteur. Ce dernier ira partout dans les campus universitaires algérois à sa recherche. «Nous avons attendu deux jours puis je suis allé à l’université, mais elle n’y était pas. C’est à ce moment là que l’inquiétude s’est emparée de nous. Nous attendons toujours qu’un appel nous parvienne pour enfin nous soulager», soulignera M. Boudissa.
Celui-ci, ajoute-t-il, a déposé plainte auprès des services de sécurité aussi bien à la sûreté de daïra de Draâ El-Mizan qu’à la brigade de gendarmerie de Tizi-Gheniff. Il nous confiera que des individus étaient signalés aux services concernés parce qu’ils seraient soupçonnés d’enlèvement. En dépit de cette fâcheuse situation, la famille reste sereine et continue à chercher Nour El Houda tout en ayant une grande confiance en l’efficacité des services de sécurité et en espérant un dénouement heureux.
A. Mohamed