Nécessité de promouvoir la culture nutritionnelle

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La nutrition et son impact sur la santé ont été, hier et avant-hier, au cœur d’un Séminaire national, le deuxième du genre, à Aït Toudert, dans la daïra d’Ouacifs.

Le séminaire a regroupé plus de cinquante spécialistes en nutrition, santé publique et médecine ainsi que des économistes pour débattre de la nécessité de promouvoir une culture nutritionnelle saine et son impact direct sur la santé humaine. Un travail que la quasi-totalité des universitaires présents à ce deuxième séminaire voulaient coordonné entre les différentes spécialités relevant de l’agronomie, l’économie et la santé publique. Le coup de starter de cet événement national a été donné conjointement par le président de l’association scientifique Iger N Tussna, organisatrice de l’évènement, le recteur de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et le maire d’Aït Touddert. Lors de son allocution, le recteur de l’UMMTO, Ahmed Tessa, a indiqué que «ce séminaire est d’une importance capitale, car il joint l’utile à l’agréable, en mettant en place une passerelle entre l’université, le mouvement associatif et la société civile, en général, ainsi que le monde économique», soulignant que «rien ne peut se faire sans l’implication des scientifiques, des chercheurs et des docteurs qui sont tous disponibles à l’université», d’où la nécessité, selon lui, de mobiliser l’ensemble des acteurs et des intervenants autour de projets socio-économiques. «Notre université intervient avec des apports scientifiques en vue d’accompagner le citoyen et contribuer significativement à la préservation de la santé humaine», poursuit-il. Pour sa part, le président de l’association Iger N Tussna, Aït Amara Younès, a lancé un appel aux pouvoirs publics pour soutenir son association, «étant donné que ce genre d’activité, ô combien important, demande un minimum de moyens», argue-t-il. «Depuis 2013, nous n’avons reçu qu’une subvention de l’ordre de 40 millions de centimes de la part de l’APW de Tizi-Ouzou, ce qui est insuffisant pour tenir un séminaire pareil qui enregistre la participation d’une soixantaine de conférenciers et de communicants venus de plusieurs wilayas du pays», regrette le même intervenant. Quant à l’objectif de cet événement, le président de l’association organisatrice le lie «au devoir de sensibiliser le citoyen sur ce qu’il consomme, car parfois l’impact d’une mauvaise alimentation peut s’avérer désastreux pour la santé».

Hocine T.

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