à l’école primaire Azzouguer Ali de Bouhatem, dans la commune de Toudja, les élèves n’ont toujours pas rejoint les classes.
L’état dans lequel se trouve cet établissement a poussé les parents à prendre la décision de ne pas laisser leurs progénitures rejoindre cette école.
Dans la matinée d’hier, ces mêmes parents, encadrés par leur association, se sont rassemblés devant le siège de la wilaya de Béjaïa à l’effet de demander l’intervention du premier magistrat de la wilaya quant à la remise en état de l’école où sont inscrits leurs enfants.
A la date du 23 septembre 2018, soit 18 jours après la rentrée scolaire officielle, les élèves n’ont toujours pas encore rejoint leurs classes respectives.
Dans une large banderole accrochée à l’entrée du siège de wilaya, on peut lire : « Grève illimitée jusqu’à la satisfaction de notre revendication légitime. Monsieur le wali, la situation de notre école est alarmante, nous demandons votre intervention ».
Si les parents d’élèves sont arrivés à cette action extrême, c’est que leurs différentes démarches entreprises jusque-là n’ont pas abouti.
Dans une correspondance datée du 1er juillet 2018, adressée au président de l’APC de Toudja avec ampliation aux différentes administrations concernées dont la wilaya, l’APW et la direction de l’éducation, ils ont, tout en attirant l’attention des responsables sur « la situation catastrophique et alarmante que vivent leurs enfants durant des années de scolarisation » dressé une plateforme de revendications de dix points.
Les principaux sont la fissuration des poteaux et la détérioration de l’armature, l’infiltration des eaux pluviales à l’intérieur des classes et de la cantine, l’effondrement des faux plafonds avec chutes des enduits en mortier de ciment.
B. Mouhoub.