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Maâtkas : Dangers sur les lycéens et écoliers du chef-lieu

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Les lycéens et les élèves scolarisés au niveau du lycée Amar Ladlani et de l’école primaire Takour Mohamed, sis au chef-lieu de la daïra de Maatkas, encourent quotidiennement des dangers dus à la circulation automobile et à bien d’autres sources de périls potentiels. En effet, ces deux établissements scolaires situés au lieudit Zlibou ne sont accessibles que par une route étroite en pente raide et difficilement carrossable, vu son état général et sa grande fréquentation. Aux heures d’entrée et de sortie des classes, la forte présence de véhicules et le grand nombre d’élèves y circulant créent un tel climat qu’on n’arrive plus à distinguer où se situent les espaces réservés à chacun d’eux. L’absence de trottoirs a fait qu’élèves et automobiles circulent sur la même chaussée et s’entremêlent de manière très dangereuse. Les eaux pluviales qui, faute d’existence d’ouvrages pour les canaliser, ont provoqué de nombreux nids de poules et crevasses, fait conjugué à l’importance de la pente, qui oblige les chauffeurs de véhicules à slalomer, ce qui accentue le risque. Aussi bien pour les véhicules que pour les humains, il faut «jouer des coudes» pour se frayer un chemin, et que de fois le pire a été évité de justesse. Mais, si pour l’heure rien de grave ne s’est encore produit, les choses ne devraient pas pour autant demeurer ainsi. Bien des fois les parents ont attiré l’attention des autorités, mais en vain. Cela rajouté à d’autres sources de dangers, à l’image de ces talus, tout près de l’école primaire, laissés en place suite aux travaux de terrassements pour la réalisation de la crèche communale, et qui datent, pourtant, de plus d’une décennie. Vu les bousculades des bambins à la rentrée et à la sortie des classes, le risque que l’un ou même plusieurs s’y précipitent n’est pas à écarter. Par ailleurs, au niveau de cette même école, beaucoup d’autres anomalies sont signalées, comme l’absence partielle de clôture, l’intrusion nocturne d’étrangers à l’établissement et qui y laissent beaucoup d’objets porteurs de dangers, comme les débris de bouteilles en verre cassées. En tout état de cause, les dangers auxquels sont exposés ces lycéens et écoliers sont si nombreux et réels que les parents sont très inquiets. Leurs doléances par rapport à cette situation sont restées lettre morte auprès des diverses autorités, notamment pour l’élargissement de la route qui mène vers ces deux établissements. Il est souhaité aussi l’aménagement de trottoirs et d’ouvrages pour l’évacuation des eaux pluviales, et une meilleure prise en charge des insuffisances au niveau de l’école primaire Takour Mohamed.

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Rabah. A

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