Grève du SATEF les 22 et 23 octobre

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Le conseil du syndicat d’entreprise des travailleurs de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi-Ouzou, élargi aux secrétaires

généraux des sections syndicales, UGTA, annoncent deux journées de protestation pour le 22 et le 23 Octobre prochains. La révision du

statut et le glissement catégoriel pour les travailleurs de la formation professionnelle en est la principale revendication requise par cette action. Le conseil fait part de «dysfonctionnements et du marasme dans la gestion dans plusieurs établissements». Il s’agit, selon la déclaration dont nous détenons une copie, «de versement de certains chefs d’établissements dans une gestion chaotique, et leur comportement scandaleux». «Main basse sur les organes de concertation statutaires, violation de la réglementation, entrave de l’exercice syndical, intimidations, chantage et harcèlement des représentants syndicaux».

Il est signalé en outre, «l’état lamentable de certains établissements, tant sur le plan gestion comme l’absence d’encadrement, valse des directeurs, recrutement de complaisance, népotisme, que sur le plan des structures complètement délabrées comme l’étanchéité défaillante, infiltration d’eau, malfaçon, dégradations avancées etc.» Les membres du conseil élargi, à «l’unanimité», revendiquent «le dialogue et la concertation effectifs et concrets, et non un dialogue de sourds, et ce, en accord avec le PV de la conférence et la réglementation en vigueur». Ils exigent «que les directeurs des établissements soient instruits pour le respect sans condition des représentants de l’UGTA dans les établissements et mettre à leur disposition les moyens d’accomplissement de leur mission». Ils exigent en outre, «l’arrêt immédiat des intimidations et toute forme d’harcèlement et chantage». Les syndicalistes, rejettent «dans le fond et dans la forme les recommandations présumées de l’inspection générale relatives aux CFPA frères Hannachi de Timisart et Khodja Khaled de Boukhalfa, portant sanction des syndicalistes». Ils dénoncent dans cette affaire «le parti pris de l’administration». Les membres du conseil du SETFP élargi, à cet effet, interpellent «l’administration centrale, à sa tête le ministre, sur la question de la révision du statut particulier», l’informant «qu’ils ne peuvent accepter une telle injustice».

K. H.

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