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Point d'ordre : Bouhadja et le parlement, le feuilleton de l’automne

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S. Ait Hamouda

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Bouhadja se promène dans la rue, prend un café entouré d’algérois, et montre qu’il n’a peur de personne. Pendre un bain de foule, après avoir reçu des menaces d’un député FLN qui a été remis en place par son collègue du même parti, qui a expliqué que ce n’est le modus opérandi de la formation, c’est être armé de courage. Mais cela n’exclut pas le ridicule de cette crise, quand bien même, on dit que ce n’est pas une crise. Rien ne permet de tourner, ainsi, en bourrique le parlementaire et le citoyen, si on éprouve du respect pour l’électeur. La chambre basse du parlement aurait pu faire l’économie de guéguerre, sans nom et à priori, sans motivation, pour passer au travail au service des algériens qui les ont élus. Chacun trouve dans cette montée de nerfs, son explication, bien qu’elle soit illégale. Le président de l’APN, comme les chefs de groupes, et les députés, ou tout un chacun trouve une formulation propre à ses désidératas en fonction des dividendes qu’il pourra en tirer. Quoi qu’il en soit, il y a plusieurs partis, qui sont pour la démission de Bouhadja, et les reproches sont légion, nonobstant, le président de l’APN ne l’entend pas de cette oreille, aux risques de geler l’activité de l’institution parlementaire. Il va falloir dégoter une solution qui serait viable pour régler le dilemme sans pépins, et ainsi rétablir la paix et la sérénité dans l’Agora. Elle a trop duré cette inimitié, jusqu’à quand ? Certainement les résolutions les plus capitales se prennent après un dialogue sérieux et franc. Pas dans le tohubohu qui semble être de mise aujourd’hui dans l’hémicycle. N’en rajoutons pas à une situation qui est déjà compliquée, ne la faisons pas enfler, au point où elle discréditera tout le monde. Cet état de fait entrainera l’APN vers le ridicule et le ridicule embrasera, à Dieu ne plaise, toutes les institutions de la République. Et dès lors, personne ne sortirait gagnant de cette joute. Que Bouhadja persiste à ne pas démissionner, c’est certainement son droit, ceux qui réclament son départ aussi, mais la légalité est à cet égard le seul arbitre.

S. A. H.

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