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Terrorisme - Attentat contre le palais du gouvernement : Le procès en appel le 26 décembre prochain

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Le procès en appel des six personnes, parmi les 18 condamnées en 2012 pour leur implication dans l’attentat à l’explosif contre le palais du gouvernement, s’ouvrira le 26 décembre prochain, à la Cour d’Alger.

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Les six condamnés à la peine capitale, pour avoir participé à l’attentat ayant fait 20 morts et 222 blessés le 11 avril 2007, sont notamment poursuivis pour appartenance à l’organisation terroriste d’Al Qaïda, activant dans la région de Thénia, à l’Est de Boumerdès. Selon l’arrêt du renvoi, repris par l’APS, les six inculpés sont surtout poursuivis pour «appartenance à un groupe terroriste dont le but est de semer l’effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, participation à des actes terroristes avec usage d’explosifs et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens». Il est à rappeler que 18 individus dont 9 en fuite, parmi eux Abdelmalek Droukdel, ont été condamnés dans cette affaire, à des peines allant de 10 années de réclusion à la peine capitale. Lors du procès de 2012, le tribunal criminel avait prononcé 16 condamnations à la peine capitale dont 9 par contumace. L`attentat à l`explosif contre le Palais du Gouvernement avait été perpétré simultanément avec «un autre attentat contre le siège de la sûreté urbaine de Bab Ezzouar, suivi d`un troisième contre le siège de la brigade de gendarmerie de Bab Ezzouar. Ces deux derniers attentats avaient fait 12 morts et 131 blessés», est-il encore rappelé. Selon l’arrêt du renvoi, les services de sécurité avaient «découvert le même jour une autre voiture piégée stationnée à la rue Djenane El-Malik dans la commune de Hydra et qui a été désamorcée par la suite». Ce procès, qui devait avoir lieu le 6 février dernier, a été reporté sin-die au terme d’une audience qui aura duré toute la journée, après que le tribunal criminel s’est rendu compte qu’un des juges le composant faisait déjà partie de la composante du tribunal ayant prononcé le verdict en 2012, ce qui est formellement interdit par la loi. La tenue du procès en appel, faut-il le souligner, intervient après que la Cour suprême a déclaré recevable le pourvoi en cassation interjeté par les accusés et le parquet contre le jugement rendu en 2012 par le tribunal criminel d’Alger à l’encontre des accusés et avait annulé le verdict et renvoyé les parties devant la même juridiction pour y être jugées avec une nouvelle composante.

M. A. T

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