Adapter les formations aux spécificités régionales

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Bien que le secteur de la formation professionnelle dispose d’une capacité de plus de 8000 postes pédagogiques répartis à travers les deux instituts supérieurs de Bejaia et Sidi Aïch et les 26 centres et 4 annexes, il n’en demeure pas moins qu’il n’assure la formation dans le domaine de l’hôtellerie qu’à quelques deux cent stagiaires pour un effectif prévu de 1677. Seuls 13,14 % de places sont occupées pour une filière censée être la plus demandée dans une région hautement touristique. C’est probablement la raison pour laquelle, le nouveau wali de Bejaia a tiré la sonnette d’alarme en instruisant la première responsable du secteur à l’effet d’ouvrir et d’adapter le secteur aux besoins réels de la région en matière de filières à proposer pour la formation des jeunes. C’est ainsi que Ahmed Maabed a demandé à cette responsable de préparer les procédures nécessaire pour l’ouverture d’un centre de formation pour les métiers liés au Tourisme et aux opérations de propreté et de salubrité urbaine des espaces publics extérieurs. Pourtant, ce que ne sait probablement pas le wali de Bejaia, c’est que le CFPA d’Aokas dispose d’un institut de formation touristique qui ne dispense des cours qu’à une centaine d’apprenants, alors que les écoles privées enregistrent beaucoup d’inscrits. À l’institut du tourisme du CFPA d’Aokas, il était prévu qu’il y ait des formations en commis de restaurant, de cuisine, de techniciens supérieurs du tourisme option réception et hébergement en plus de spécialistes dans la fabrication et la réparation d’instruments de musique à cordes, de photographes, de sculpteurs sur bois et autres métiers dans la gestion hôtelière. Mais pour le moment, les stagiaires d’Aokas suivent des formations pour l’obtention des diplômes de techniciens supérieurs en récéption, en hébergement, de techniciens en administration hôtelière, en gestion d’agences de tourisme et des commis de restaurants. Mais les autres centres ne forment pas beaucoup d’éléments en tourisme et certains ont même arrêté cette filière, à l’image du centre d’Akbou. Toutefois, il est utile de rappeler que le secteur de la formation a introduit beaucoup de nouvelles filières dans son programme pédagogique. L’efficacité énergétique et l’automatisme industriel, la maintenance du matériel biomédical et, prochainement, les télécommunications, constituent le meilleur exemple…

A Gana.

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