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Béjaïa - Le colloque aura lieu au campus d’Aboudaou : La production de l’énergie électrique en débat

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L’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, en collaboration avec, le laboratoire d’économie et développement, laboratoire de recherche en management et techniques quantitatives, organise la première conférence internationale sur : La dualité de la production de l’énergie électrique en Algérie, entre ressources fossiles et ressources renouvelables, et ce, au pôle universitaire d’Aboudaou de l’université Abderahmane Mira de Béjaïa, les 12 et 13 Novembre 2018. Pour les organisateurs de cet événement, les objectifs de cette conférence sont : Vulgariser les différentes techniques de production de l’électricité, connaitre la capacité et le potentiel de production de l’électricité en Algérie, comprendre l’hybridation des moyens de production de l’énergie électrique, mettre en contact décideurs, chercheurs et acteurs économiques, estimer le coût-avantage de l’installation des systèmes de production des énergies renouvelables dans des zones précises. Dans leur argumentaire, les initiateurs de cette rencontre fort intéressante soulignent que «L’Algérie compte exclusivement sur les hydrocarbures, principalement sur le gaz naturel pour produire son énergie électrique. L’accroissement effréné de la demande nationale risque de controverser la balance énergétique du pays. Les volumes de gaz naturel qui devraient être extraits pour le marché domestique sont de 45 milliards de mètres cubes (Gm3) en 2020 et de 55 Gm3 en 2030, ceci sans compter les volumes qui seront dédiés à l’exportation. La consommation d’électricité devrait atteindre 75 à 80 trillions de watts heure (TWh) en 2020 et 130 à 150 TWh en 2030. De ce fait, l’intégration massive des sources d’énergie renouvelables dans le mix-énergétique représente un défi majeur pour la préservation des ressources fossiles, lesquelles peuvent être utilisées dans l’industrie pétrochimique. Les combustibles fossiles ne sont pas renouvelables, c’est-à-dire que le pays s’appuie sur des ressources limitées dont le stock ne cesse de diminuer, devenant trop onéreuses à exploiter. En revanche, les nombreux types de sources énergétiques renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne, sont constamment renouvelés et ne s’épuiseront jamais. Avant de révéler également que la plupart des énergies renouvelables proviennent directement ou indirectement du soleil. La lumière du soleil, ou l’énergie solaire, peut être utilisée directement pour le chauffage et l’éclairage des maisons et autres bâtiments, pour la production d’électricité, le chauffage de l’eau chaude, le refroidissement solaire et diverses utilisations commerciales et industrielles. Cependant, le principal problème est de produire l’énergie pouvant faire fonctionner les industries. L’Algérie s’est lancée dans un vaste et ambitieux programme de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Le programme s’étale sur une période de vingt ans (2011-2030), afin d’installer une capacité de production d’électricité de 22 giga-watts (GW), dont 12 GW pour la consommation nationale et 10 GW seront orientées à l’exportation. Comparativement aux énergies éolienne, hydroélectrique, biomasse, géothermique, la part la plus importante du potentiel national relatif aux énergies renouvelables réside dans le rayonnement du soleil. En effet, le pays jouit d’un vaste territoire (2,18 millions de kilomètres carrés) et se situe dans une zone où l’ensoleillement est quasi permanent. Le mix-énergétique et la transition énergétique dans le pays semble être nécessaires afin de surmonter les difficultés d’approvisionnement de l’économie en électricité. Encore, eu égard à toutes ces considérations, n’est-il pas économiquement profitable d’appréhender le potentiel national en matière d’énergies renouvelables afin d’intensifier les exportations d’électricité vers les pays dont le besoin est galopant ? De ce fait, la politique énergétique du pays est dans l’obligation de prendre en considération plusieurs paramètres. Cela dit, cette question est bonne à étudier si l’exploitation des ressources renouvelables (en particulier l’énergie solaire) est plus profitable que l’exploitation des ressources fossiles. Cette conférence qui réunira des experts de renom, de nationalités algérienne et étrangère, académiciens et professionnels, vise à évaluer les coûts financiers et économiques de l’exploitation des deux ressources énergétiques de façon séparée ou conjointe.

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Rachid. Z.

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