Le personnel du CEM Base 7 a mis à exécution, hier, sa menace de grève de trois jours. A rappeler que depuis la rentrée scolaire, le torchon brûlait entre ce personnel, affilié à l’UGTA, et la directrice de l’établissement. D’ailleurs, le 12 octobre dernier, ces travailleurs avaient observé une troisième journée de protestation. Même si le directeur de l’éducation, de passage dans la daïra le 15 octobre dernier pour inaugurer le lycée de Frikat, avait tenté de trouver une issue à ce conflit, le personnel a campé sur ses positions. «Nous avons donné le temps voulu à notre direction de solutionner le problème, tout a été détaillé dans notre rapport adressé à la direction de l’éducation, le 10 juin dernier», fera savoir le porte-parole de la section syndicale. Et de poursuivre : «Nous avons pris attache, hier (avant-hier, ndlr), avec le secrétaire général de la direction de l’éducation pour l’informer que si un nouveau directeur prend ses fonctions dès aujourd’hui (hier, ndlr), nous gèleront notre action. Mais si à dix heures, cette promesse n’est toujours pas exécutée, nous libérerons les élèves. Nous poursuivrons notre mouvement parce que dans notre préavis de grève, nous avons annoncé un débrayage cyclique de trois jours par semaine». Les enseignants diront souhaiter, donc, que ce problème trouve sa solution car un tel climat peut compromettre l’avenir des collégiens. Dans leurs préavis de grève, les contestataires ont surtout évoqué des relations de travail «tendues» avec la directrice. «Nous espérons en finir définitivement avec ce mépris», conclura notre interlocuteur.
Amar Ouramdane