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UNIVERSITÉ DE BÉJAÏA - Campus d’Aboudaou : L’implantologie orale en débat

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L’académie nationale algérienne de médecine dentaire, en association avec la faculté de médecine de Béjaïa, a organisé, hier, au campus universitaire d’Aboudaou, la première manifestation scientifique sur l’implantologie orale. Une brochette de professeurs et docteurs es-qualités a communiqué sur l’implantologie, domaine dont l’Algérie est toujours en période de balbutiements. En dissertant autour de la maladie pré-implantaire, le professeur Farid Derradji, président de la société algérienne de pathologie et chirurgie buccales, a déclaré que la prothèse biologique, d’origine animale, tendance actuelle en chirurgie cardiaque, permet d’éviter les infections. Celle-ci est la solution d’avenir, estime-t-il. Lui succédant au micro, professeur Malika Meddad, secrétaire générale adjointe de l’académie algérienne de médecine dentaire, développera la gestion des tissus mous pré-implantaires. Pour l’oratrice, le but de l’implantologie est d’obtenir l’ostéo-intégration. La chirurgie plastique pré-implantaire, le tissu implantaire qui est un tissu cicatriciel ou encore le rôle de protection joué par le pré-implantaire ont été expliqués par la communicante. Elle dira que le positionnement prothétique et une harmonie esthétique représentent la véritable réussite de l’implantologie. Elle a parlé également de l’aménagement tissulaire et des incisions qui doivent être assez larges pour permettre de bien travailler et réussir cette chirurgie dentaire. La préservation des papilles et les techniques permettant de les reconstruire ont été également développées. Au lieu de s’ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas les introduire ? disait Louis Pasteur en 1878. Cela semble être la devise du docteur Nefaa Timsiline, P-DG de Nasoclaen et néanmoins spécialiste en hygiène, qui a développé le thème relatif aux normes et à la réalité sur le retraitement des dispositifs dentaires. En quatre séances, hormis ces trois thèmes, il a été question aussi de la gestion des volumes osseux dans la restauration implantaire, des décisions thérapeutiques en rapport avec celle-ci, du procédé de réhabilitation complète, des erreurs en prothèse dentaire, les concepts occlusaux en implantologie et des moyens de bousculer les dogmes occlusaux. Approché, le vice-président de l’académie organisatrice de cet événement, le professeur Toufik M’hamsadji, dira que cette rencontre fait partie d’un programmé de travail de son académie dont l’existence remontre à seulement trois années. Ainsi, l’implantologie, qui n’a fait son entrée en Algérie qu’au début des années 2000, doit aller vers l’excellence d’autant plus que les firmes étrangères les plus importantes sont présentes en Algérie. Toutefois, pour le professeur M’hamsadji, il faut des années de formation pour être au diapason car la décennie noire a engendré beaucoup de retard. En tant que dépositaires de tout ce qui doit se savoir dans le domaine, les académiciens doivent reprendre l’éthique et faire en sorte que les patients soient satisfaits. Pour ce qui est de l’implantologie, soulignera notre interlocuteur, l’Algérie est, à l’instar des autres nations, sur la voie de l’assistance par ordinateur, la CFAO en l’occurrence. Toujours dans le cadre de l’activité de l’académie des dentistes, un autre événement scientifique aura lieu le 7 décembre prochain à l’université d’Annaba, apprend-on auprès du professeur M’hamsadji.

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A. Gana

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