Accueil National Les attaques de frelons et les rejets de poulaillers évoqués

BÉJAÏA - Mortalité des abeilles : Les attaques de frelons et les rejets de poulaillers évoqués

1161
- PUBLICITÉ -

Dans la wilaya de Béjaïa, comme à travers le territoire national, les ordures de toutes sortes ont envahi les villes et les campagnes et cette pollution de la nature n’a pas été sans conséquence sur la vie des animaux. Les ruches dans certaines contrée comme l’arrière pays de Béjaïa ont commencé, il y a déjà quelques années, à faiblir de manière très significative. Des études réalisées indiquent que l’origine de la mortalité des abeilles est due à plusieurs facteurs, mais les principaux sont les pesticides qui influent négativement sur le comportement des abeilles en perturbant leur sens de l’orientation, en ce sens qu’une abeille qui sort de la ruche pour aller butiner ne retrouve plus le chemin du retour. Les maladies comme le varroa, les loques affaiblissent les colonies de même que le manque de ressources en différents pollens et nectars et la baisse de l’immunisation des abeilles due à de la pollution. Mais pour un grand apiculteur de l’arrière pays de Béjaïa, la mortalité des abeilles est due surtout aux attaques de frelons qui font des ravages chaque année dans les ruches. Après réflexion, il ajoute que la multiplication des poulaillers dont les rejets, qui sont charriés par les pluies, polluent les oueds où les abeilles puisent l’eau pour préparer la nourriture leur couvain sont aussi pour beaucoup dans la disparition des colonies. Lors d’une rencontre sur la faune dans la wilaya de Béjaïa, organisée récemment par la conservation des forêts en collaboration avec des apiculteurs et des chasseurs, le représentant de la conservation des forêts souligne pour sa part que la mortalité des abeilles est à imputer à ceux qui, par manque de civisme, jettent leurs déchets dans la nature comme les bouteilles de soda ou d’alcool où il reste des résidus de sucre qui, une fois mouillés par les pluies, sont butinés par les abeilles qui mourront par la suite à cause de la toxicité de ces liquides.

- PUBLICITÉ -

B Mouhoub.

- PUBLICITÉ -