Une bande de voleurs arrêtée

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Un groupe de malfaiteurs spécialisé dans le vol à la sauvette au niveau de la région de Tigzirt a été mis hors d’état de nuire. Composé de plusieurs individus, ce réseau a semé la terreur, notamment parmi la gente féminine. Plusieurs citoyens ont signalé le vol de leurs téléphones portables, bijoux et beaucoup de femmes se sont plaint de «l’activité» de ces jeunes. Ainsi, mercredi dernier, jour du marché hebdomadaire à Tigzirt, ces derniers sont tombés dans les filets des enquêteurs de la police qui ont, selon des témoins, arrêté près d’une dizaine d’entre eux. Des témoignages affirment que ces jeunes voleurs, dont des étrangers à la région, opéraient depuis plusieurs mois dans la ville et ses environs. Le marché, les arrêts et les places publiques étaient leurs places préférées pour commettre leurs forfaits. L’arrestation de ce groupe va sans nul doute soulager les habitants d’une angoisse continuelle. Pourtant, la ville de Tigzirt n’a pas été touchée par ce phénomène par le passé étant donné qu’hormis l’été, celle-ci est très calme durant le reste de l’année. Cette ville très animée durant la saison estivale replonge dans son calme millénaire dès les premiers jours du mois de septembre. Les gens se connaissent tous. Ce qui évite en grande partie l’infiltration des voleurs. Par contre, la région a fait face à un autre genre de vol pour d’autres raisons. Ce genre de vol non pratiqué dans la ville a proliféré dans les communes et villages entourant Tigzirt, comme Mizrana et Iflissen. Situés loin du regard des services de sécurité, les villages de Mizrana ont longtemps souffert de l’activité des réseaux spécialisés dans le vol du cheptel ovin, caprin et bovin. Agissant de nuit, ces groupes ont sévi dans des villages lointains situés généralement au milieu du massif de Mizrana. Leur activité juteuse a fini par s’étendre jusqu’aux communes limitrophes, telles Makouda, Boudjima et Iflissen, sur les hauteurs de la Crêtes et Ighil. Face à cette situation, il aura fallu le déploiement en force des forces de sécurité entre police et gendarmerie pour faire reculer ces bandes. Des réseaux ont été démantelés et leurs membres mis en prison durant les quatre dernières années. Ainsi sera engagée une lutte sans merci contre cette forme de banditisme qui nuit à l’unique activité économique de laquelle vivent des milliers de familles de la région, à savoir l’élevage.

Akli N.

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