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Tizi-Ouzou : Rencontre-débat sur les zones d’activités

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Pour booster le développement local et lever les contraintes auxquelles font face les investisseurs, l’Unité de gestion des zones d’activités de la wilaya de Tizi-Ouzou (UGZA), ex-SOGIE, organise aujourd’hui une rencontre-débat à la maison de la culture Mouloud Mammeri, a indiqué, hier, le responsable de l’UGZA, Rabah Yermèche. Cette rencontre regroupera, entre autres, le wali de Tizi-Ouzou, le P/APW, les élus locaux, les présidents des APC, les chefs de daïras et les investisseurs. Lors de cette rencontre, l’UGZA présentera les fiches techniques des zones d’activités. À cet effet, un diagnostic sera établi en plus de l’état des lieux de ces zones d’activités créées durant les années 1970, et qui sont actuellement confrontées à d’énormes problèmes liés à l’éclairage public, l’absence de clôture, l’opposition, l’environnement, l’absence de la sécurité, le foncier industriel, l’assainissement. Pour ce dernier point, précise M. Yermèche, «une opération d’assainissement a été lancée et dont le taux d’avancement est estimé à 85 %. Le problème d’opposition auquel font face certaines zones d’activités est notamment l’absence de sécurité. Ce sont toutes ces anomalies sur lesquelles on doit sérieusement se pencher pour sortir de cette situation. Il faut identifier ces problèmes et trouver les solutions adéquates pour faciliter la tâche aux investisseurs. La répartition des tâches doit être également identifiée, qui est qui et qui fait quoi», a-t-il souligné. En fin, selon le même responsable, l’UGZA gère treize zones d’activités et une zone industrielle. Il s’agit des zones d’activités d’Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, Mekla, Azeffoun, Fréha, Boudjima, Tizi Gheniff, Draâ El-Mizan, Boghni, Azazga, Tala Athmane, Mouldiouène, Draâ Ben Khedda et la zone industrielle Aïssat Idir de Oued Aïssi. «Les terrains sur lesquels sont implantées les zones d’activités de Tala Athmane et de Oued Aïssi, la gestion relève de l’agence foncière de Tizi-Ouzou», précise le même responsable. Selon toujours notre interlocuteur, la viabilisation et la réhabilitation de ces zones d’activités ne sont pas des prérogatives de l’UGZA, seulement, précisera-t-il, «cette dernière peut contribuer et aider notamment dans l’entretien des espaces communs». L’état dégradé de ces zones d’activités nécessite un budget consistant, dont le montant estimé à plus de 200 milliards de centimes, selon toujours le même responsable.

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Nadia Rahab

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