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SANTÉ - Lutte contre la résistance aux antimicrobiens

Vers l'élaboration d'un plan stratégique national

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«Le ministère s’est engagé en collaboration avec ses partenaires, dans un processus inclusif visant l’élaboration d’un plan stratégique national dédié spécifiquement à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, en cohérence avec la stratégie mondiale». C’est ce qu’a fait savoir, hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Moklhtar Hasbellaoui, dans une allocution prononcée lors des travaux de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens. Selon le ministre, ce plan va renforcer le dispositif déjà mis en place par le ministère de la Santé, à travers le réseau algérien de surveillance de la résistance des bactéries aux antibiotiques AARN, avec comme laboratoire de référence l’Institut Pasteur d’Alger (IPA). Le ministre estime que c’est un problème majeur de santé publique qui n’a pas épargné l’Algérie, ajoutant que c’est un impératif pour le secteur privé en tant qu’acteur clé dans l’environnement médical et sanitaire d’être inclus dans ce dispositif. Hasbellaoui a avancé plusieurs objectifs dudit plan. Il s’agit de mieux faire connaître et comprendre le problème de la résistance aux antimicrobiens, renforcer les connaissances et les bases factuelles par la surveillance et la recherche, réduire l’incidence des infections, optimiser l’usage des agents antimicrobiens et garantir des investissements durables pour combattre la résistance aux antimicrobiens. «La résistance aux antimicrobiens constitue aujourd’hui, a-t-il soutenu, l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement à l’échelle mondiale». Il a indiqué que l’impact de la résistance aux antimicrobiens nécessite le recours à des médicaments coûteux, engendre la prolongation de la maladie, de son traitement et de l’hospitalisation, et accroît les dépenses et la charge financière de la famille. «Grâce à des mesures décisives collectives avec les autres secteurs, la résistance aux antimicrobiens peut être minimisée, sachant que la résistance est en grande partie due à une utilisation inadéquate d’antimicrobiens et une mauvaise utilisation dans l’agriculture. Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions à ces problèmes», a-t-il insisté.

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Samira Saïdj

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