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BEJAÏA - Université Abderrahmane Mira

Colloque national sur l’anglais et l’éducation civique

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C’est à l’auditorium d’Aboudaou que se tient, depuis hier, la deuxième édition du colloque national traitant des perspectives et des défis de l’éducation civique et l’enseignement de l’anglais en tant que langue étrangère à l’université.

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C’est le département d’anglais de la faculté des lettres et langues étrangères de l’université Abderrahmane Mira qui organise cet événement académique auquel sont invités près d’une cinquantaine de communicants. «Effectivement, nous avons invité une cinquantaine d’enseignants et de doctorants mais hélas, nous avons eu quelques défections, cependant cela n’a pas déteint sur le déroulement de ce colloque» précisera l’enseignante et membre du comité d’organisation, Ourida Idres. L’éducation civique dans le supérieur, dans l’enseignement littéraire, dans le manuel scolaire, l’impact sur les programmes ou encore le rôle de l’anglais dans la promotion des valeurs civiques chez les étudiants, sont quelques uns des thèmes développés en plénière. L’éducation s’est toujours intéressée à la façon de préparer les futurs citoyens et aux moyens de les intégrer dans la société. Aujourd’hui, cet intérêt concerne de plus en plus les langues étrangères; en d’autres termes, les apprenants, les enseignants et les institutions doivent atteindre le niveau de la compréhension et de l’acceptation des droits et des responsabilités requises pour une communauté saine. C’est du moins l’avis du Docteur Salima Maouche, présidente du colloque, qui a tenu à préciser que cette rencontre scientifique se tient en hommage au professeur Saadi Hacen, de l’université de Constantine, qui a contribué à jeter les bases de l’université de Bejaia en participant à la construction du département d’anglais qui est développé au point d’atteindre six enseignants de rang magistral après être parti du néant. Le but, est, dira la présidente, de sortir avec un programme basé sur des conférences et séminaires et surtout consolider les relations interuniversitaires notamment, pour Bejaia, avec l’université de convention, à savoir celle de Batna. En un mot, soulignera notre interlocutrice, il faut renforcer la communauté universitaire et la population doit contribuer à l’éducation civique. Dans leurs différentes communications, les conférenciers ont tous mis l’accent sur l’éducation civique en général et dans l’enseignement en particulier; en développant le thème relatif à l’éducation civique dans le manuel scolaire en tant que moyen de former les citoyens de demain, Docteur Azza Lahiouel, de l’université d’Annaba, a disserté sur l’utilisation de la langue anglaise à des fins didactiques, tout en insistant sur les efforts à porter sur l’éducation civique, c’est à dire joindre l’enseignement de l’anglais au thème de l’éducation civique. Pour Sabrina Slimi, chef de département de l’anglais à l’université de Bejaia, cette deuxième édition permettra, non seulement, de concrétiser les recommandations faites durant la première édition mais aussi d’essayer de trouver d’autres challenges. En outre, soulignera-t-elle, il faudra parvenir à inculquer certaines valeurs aux étudiants. Dans son allocution d’ouverture, Docteur Mourad Bektache, doyen de la faculté des lettres et langues étrangères, dira que sur la base des recommandations de ce colloque, des projets peuvent être lancés dans le cadre des activités des différents laboratoires.

A Gana.

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