«Une lourde charge pour le système de santé»

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«Les pathologies allergiques constituent une lourde charge pour le système de santé», a indiqué, vendredi, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.

«Les pathologies dues aux allergies occupent la 4e position des maladies les plus répandues au monde. En Algérie, elles représentent désormais une lourde charge pour le système national de santé, ainsi que sur le plan social», a-t-il affirmé dans un discours lu en son nom par le chef de cabinet du ministère, le Pr Merzak Gharnaout, à l’ouverture des travaux du 3e Congrès de l’académie algérienne d’allergologie, placé sous le thème «Allergie et Environnement». Le ministre a souligné, dans ce cadre, l’existence d’une stratégie de prise en charge de ces maladies. Évoquant à cet effet l’asthme et la rhinite, comme étant les affections les plus présentes de cette discipline, il a déploré la conjugaison des facteurs qui en sont à l’origine, à savoir la pollution et la détérioration de l’environnement en raison, entre autres, des émissions de gaz toxiques en provenance des moyens de transports, de l’industrie… Face à ce problème de santé publique, le premier responsable du secteur a fait savoir que son département a mis en place «un programme national optimal consistant en une stratégie de prévention, de traitement et de lutte contre les causes induisant ces pathologies». Ce qui s’est traduit, selon lui, «par une amélioration de la qualité de prise en charge des malades, disposant des médicaments qui leur conviennent». Ceci, d’autant plus que les sociétés savantes algériennes ont élaboré des protocoles consensuels de traitement, a ajouté M. Hasbellaoui. «Cependant, cela ne doit pas nous empêcher de poursuivre ces efforts, ensemble, en vue d’améliorer cette importante discipline et en même temps sensibiliser les autres secteurs pour jouer un rôle positif afin de diminuer l’étendue de ces maladies», a-t-il préconisé. Il a indiqué, en conclusion, que «le département qu’il représente s’appuiera, dans son plan d’action de lutte contre les allergies, sur les recommandations qui découleront de cette rencontre». De son côté, le président de l’académie algérienne d’allergologie, le Professeur Réda Djidjik a considéré que «l’amélioration de la qualité de l’air est une mesure importante pour la prévention contre les conséquences néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé des enfants et des adultes».

L. O. CH

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