Le chou, une plante médicinale

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Les usages médicinaux du chou sont tellement nombreux que des livres entiers ont été écrits à son sujet. Il est surprenant de voir qu’un simple légume comme celui-là combine autant de qualités thérapeutiques. Le chou agit un peu comme l’argile sur les humeurs viciées, les toxines et les déchets du corps qu’il attire a lui et entraîne hors de l’organisme. Voilà pourquoi on s’en sert autant en cataplasmes externes qu’en usage interne. On guérit par le chou des plaies pernicieuses, des douleurs rhumatismales, des névralgies, des céphalées, des ulcères variqueux, des fièvres éruptives, des dermatoses, des affections vasculaires, gastro-intestinales, pleuro pulmonaires. On s’en est servi pour traiter des tumeurs, des morsures d’animaux, les hémorroïdes, des gangrènes etc. On lui reconnaît des vertus antibiotiques, antidiabétiques et celles de soigner les ulcères gastriques et les cirrhoses.

Comment l’utiliser : Prenez de préférence des feuilles charnues et colorées (chou bio de préférence).

Prenez-les sous forme de jus fraîchement pressé ou encore sous forme de choucroute.

Usage externe : On débarrasse le chou de ses nervures trop épaisses (chou biologique), et on le passe au rouleau à pâtisserie afin d’en exprimer le jus. On fait des compresses de 2 ou 3 feuilles d’épaisseur.

On recouvre d’un tissu. On laisse en place plusieurs heures (ou la nuit). Très efficace dans les cas de plaies, de brûlures, de problèmes hépatiques, de règles douloureuses, de douleurs articulaires. Utilisé en cataplasme, le chou provoque parfois certains phénomènes localisés d’intolérance. Il suffit alors d’interrompre momentanément le traitement et d’appliquer de l’huile d’olive ou d’amande.

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