Dans le souci d’assurer le meilleur séjour possible à leur équipe en prévision du choc de jeudi prochain face à l’A Boussaâda, les dirigeants Béjaouis, de concert avec le staff technique, ont décidé de prendre leurs devants puisque la délégation de la JSMB se rendra dès cet après-midi à partir de 17 heures dans la ville voisine de Bouira pour y passer la nuitée. Ensuite, les camarades de Yahia Cherif s’entraîneront, le lendemain matin, sur place avant de poursuivre leur périple dans la wilaya de M’sila dont dépend territorialement la localité de Boussaâda pour y passer également leur seconde nuitée, ceci avant de donner la réplique, le lendemain jeudi, à la formation locale de l’ABS dans le choc de la sixième journée du championnat de ligue 2. En un mot, les Béjaouis qui se sont faits accrochés le week-end dernier par la lanterne rouge du championnat sur leur terre, en concédant le point du match nul (1-1) à une formation de l’AB Merouana, loin pourtant de constituer un foudre de guerre, voudraient s’entourer de leurs meilleurs atouts avec comme seul objectif, celui de rééditer le coup de Blida, après avoir concédé précédemment une défaite amère chez eux devant l’autre équipe des Aurès, le CA Batna (0-1). Cette fois encore, et d’après les dires même de certains joueurs que nous avons sondé hier, ces derniers étaient absolument décidés à bien réagir face au Co-leader du championnat pour marquer encore les esprits et consolider par là même la position de leur équipe au classement général. Cependant, les joueurs de la JSMB qui demeurent conscients de la difficulté de leur mission devant une équipe de Boussaâda, décidément en verve en ce début de saison, comptent eux aussi faire valoir leur forte volonté de se racheter enfin aux yeux de leurs fans en leur offrant, pourquoi pas, une belle victoire en guise de cadeau à l’occasion de la fête de l’Aïd El Adha. Un défi qui parait, certes, difficile à relever mais pas du tout impossible pour une équipe de la JSMB qui demeure toujours invincible en dehors de ses bases avec un carton plein de deux victoires en autant de matches joués à l’extérieur. Ne dit-on pas aussi jamais deux sans trois ? Réponse ce jeudi.
B. Ouari