Le stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa sera le théâtre, demain, à partir de 16h00, d’un match au sommet entre le MOB et la JSK pour le compte de la 11e journée de Ligue I.
Un derby qui promet beaucoup entre deux clubs voisins déterminés, l’un comme l’autre, à sortir vainqueur de cette troisième empoignade dans l’histoire des deux clubs, après deux matchs nuls lors des deux précédentes rencontres, qui ont opposé ces deux formations lors de la saison écoulée. Auteurs d’un début de saison remarquable avec une seule défaite depuis l’entame du championnat, les Crabes, qui évolueront également devant leurs supporters, partent logiquement avec les faveurs des pronostics dans cette rencontre face aux Canaris, ébranlés par le décès tragique d’Ebossé et de ce qui en a découlé comme conséquence. Toutefois, dans un derby tout reste possible et ce genre de rencontres se sont souvent joués sur de petits détails. « Un derby ça se gagne et ne se joue pas. On doit chercher le résultat indépendamment de la manière, car on aura l’occasion de bien jouer à l’avenir dans d’autres matchs », dira l’entraîneur Amrani au sujet de ce rendez-vous. Ce qui dénote de la volonté des Vert et Noir à l’emporter, histoire de se racheter de leur précédent revers face à l’USMH, mais aussi et surtout pour rebondir de la meilleure façon possible, car gagner un tel derby a toujours une saveur particulière et a souvent un impact positif sur le club. De leur côté les Canaris, qui ont jusque là alterné entre le bon et le moins bon, comptent faire de ce derby un match référence pour prendre un nouveau départ sous la houlette de leur nouvel entraîneur Ciccolini, qui reste sur une victoire face au MCA et un match nul lors de la précédente journée face à l’ESS. Le technicien Français, qui semble prôner une nouvelle politique au sein de la formation des Vert et Jaune, mise sur un bon résultat face aux Crabes pour voir le processus de son projet s’accélérer. C’est pour dire qu’aucune des deux équipes ne cédera si facilement, et l’enjeu est de taille. Outre les trois points, ce sera aussi une question de prestige pour les deux équipes. Les Béjaouis, qui ne sont qu’à leur deuxième année parmi l’élite, souhaitent s’imposer face aux Canaris, demain, pour être les premiers à avoir gagné le derby entre les deux clubs. Une autre façon d’écrire l’histoire, même si, en matière d’histoire, la JSK est un club à prendre comme exemple. Quoiqu’il en soit, le fair-play et le spectacle doivent primer sur l’enjeu entre les deux formations kabyles.
Amine Kaci