Rahal décide de saisir la CRL

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Le milieu de terrain Fawzi Rahal menace de saisir la CRL pour récupérer ses cinq mois de salaires, après n’avoir pas pu trouvé d’entente avec les dirigeants de la JSK qui ne veulent apparement plus de lui.

C’était finalement chose faite, puisque le joueur a rencontré dans la soirée de lundi, le vice-président de la JSK, Malik Azlef. Les deux parties se sont dès lors mises à la table des négociations mais au bout de deux heures de temps, les deux hommes n’ont pas trouvé un terrain d’entente. Appelé à revoir son salaire à la baisse, Rahal a refusé catégoriquement la proposition du dirigeant. Suite à cela, les deux parties ont décidé d’une séparation pure et simple. Fawzi Rahal ne fait plus partie de l’effectif de la JSK. Le joueur devra trouver un nouveau club dans les jours à venir. Mais l’enfant de Sidi Aïch a refusé de résilier son contrat et menace de déposer le dossier au niveau à la CRL dans moins de 48 heures .Contacté hier en milieu de la journée pour nous faire part, dans les détails, du contenu des négociations qu’il a eu, avant-hier, avec les dirigeants de la JSK, Fawzi Rahal a bien voulu répondre à nos questions.

«Azlef m’a dit que Mouassa ne veut pas de moi»

La Dépêche de Kabylie : Vous n’êtes plus à la JSK, qu’en est-il au juste ?

Fawzi Rahal : Effectivement, mais cela reste le vœu du vice-président de la JSK, Malik Azlef, qui me réclame en plus un milliard pour ma libération. En somme, les cinq mois de salaires que le club me doit et les primes de matchs. Le président Hannachi qui était présent dans un autre bureau au moment où l’on négociait une solution avec Azlef en compagnie de mon manager n’a pas osé venir nous voir. Azlef qui me disait tout au long des négociations qu’il ne faisait que répéter ce que Hannachi lui a dit, m’a invité au moment où aucun accord n’a été trouvé à aller voir ce dernier, mais ma réponse était claire en lui disant que j’ai un manager et c’est à lui de voir.

Quelle a été votre réponse ?

En ce qui me concerne, j’étais disposé à laisser deux mois de salaires sans plus. C’était ma proposition. Je n’étais nullement responsable de cette histoire et pour moi, ma décision était donc irrévocable.

Que comptez-vous faire maintenant ?

Je ne suis pas disposé à résilier mon contrat. J’ai décidé de saisir la commission des litiges afin de recouvrir mes droits. J’aurai pu saisir cette instance dès la fin de saison, ce qui m’aurait permis d’avoir mon argent et ma libération. Mais par respect à ce grand club que je porte de mon cœur et aux supporters de la JSK, j’ai préféré ne pas précipiter les choses mais les dirigeants du club ont abusé de ma gentillesse et de la confiance placée en eux. Donc encore une fois, je leur accorde un ultimatum de deux jours pour me payer sinon je passerai à l’action.

Il doit y avoir bien des raisons qui ont poussé les dirigeants à vous libérer…

Moi je connais la raison, elle est purement d’ordre financier. Ils n’ont pas d’argent pour me payer, mais au lieu de reconnaître cette réalité ils tentent de justifier ça autrement en cherchant des subterfuges qui ne tiennent pas la route.

Par exemple…

Ce sont des histoires à dormir debout. Il y en a eu beaucoup, mais je préfère n’en citer qu’une seule, celle où il m’a dit que Mouassa ne veut pas de moi, puisque je suis en sélection nationale militaire. Je ne crois pas à ce racontar, je suis sûr que Mouassa ne dira jamais ce genre de sottises. Et puis, la JSK a déjà deux joueurs qui sont avec l’équipe olympique. Donc, un de plus ou de moins ne va pas changer grand-chose

Propos recueillis par S. Klari

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