«L’OSM est devenu l’équipe à battre»

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Rabah Bournissa, le coach de l’OS Moulediouane, est très content de la série de huit matchs sans la moindre défaite réussie par son équipe.

La Dépêche de Kabylie : Vous venez d’enchaîner avec un 8e succès de suite en championnat en battant largement l’Etoile Draâ El Mizan, un commentaire ?

Rabah Bournissa : Je suis très heureux de ce 8e succès de suite de l’OSM et j’espère qu’on restera sur cette lancée le plus longtemps possible. On est leader et on compte garder cet acquis jusqu’au bout et jusqu’au sacre final. Le match face à l’Etoile n’a pas été facile, mais on a su comment frapper au bon moment et s’imposer au final.

L’OS Moulediouane s’impose en solide leader. Peut-on dire que c’est votre saison ?

Il ne faut pas crier victoire avant l’heure. On n’est qu’à la huitième journée et on doit confirmer notre statut de leader lors des prochaines journées. On doit terminer la phase aller en force, et avec un écart sécurisant, pour qu’on puisse aborder la manche retour avec plus d’assurance. L’OSM est devenu l’équipe à battre et tous nos adversaires veulent nous piéger.

Les dirigeants se sont fixé comme objectif l’accession en régionale 2. Est-ce à votre portée ?

On a un bon groupe et l’OSM peut largement prétendre à l’accession, mais on ne doit pas crier victoire avant l’heure. Le parcours est encore long et on doit garder les pieds sur terre, en évitant de s’enflammer. On est sur la bonne voie et on va essayer de rester sur cette lancée, en enchaînant avec le maximum de succès pour augmenter nos chances d’être sacrés champions en fin de saison.

Quelles sont les équipes qui peuvent rivaliser avec l’OSM ?

Je dirai qu’il y a deux à trois équipes qui peuvent prétendre à l’accession. Je cite la JS Boukhalfa, le FC Tadmait et le DC Boghni qui peuvent rivaliser avec nous et avec un degré moindre l’US Azazga. Ce sera serré jusqu’au bout et on doit alors faire le plein lors de cette phase aller pour aborder la manche retour dans de meilleures conditions et avec une avance sécurisante, car ce sera plus difficile.

Entretien réalisé par Massi Boufatis

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