La mercuriale en baisse

Partager

Depuis le début du mois, les consommateurs remarquent une baisse sensible des prix des légumes.

En effet, à commencer par la pomme de terre, si à la mi-avril, son prix oscillait entre 90 dinars et 100 dinars, aujourd’hui, elle est cédée entre quarante et cinquante dinars.

Aux abords des importants axes routiers, elle est affichée un peu plus moins. « Ce n’est pas encore son prix. Elle va encore baisser. Elle arrivera bientôt entre trente et trente cinq dinars », nous explique un marchand détaillant.

L’autre produit qui a connu la dégringolade est la tomate. Avant-hier, jour de marché hebdomadaire, elle n’a presque pas dépassé les cinquante dinars alors qu’il y a quelques jours, elle se vendait jusqu’à 180 dinars.

C’est dire que la mercuriale est en baisse. « Nous espérons que ces prix se maintiendront durant le mois de Ramadhan », souhaite un client accosté devant un étal d’un autre marchand.

D’ailleurs, cet interlocuteur était vraiment surpris d’entendre que même le poivron est à cinquante dinars, la salade à 25 dinars, la courgette entre 35 et 40 dinars, la concombre à 40 dinars, les petits pois à 80 dinars…. « J’ai constaté que les prix ont parfois baissé de plus de 50%. Vraiment, c’est comme un coup de baguette magique. On peut dire que maintenant avec mille dinars, on peut remplir son couffin », dit-il.

Et d’ironiser: « Peut-être, c’est pour nous inciter à aller voter parce que tous les moyens sont bons. Espérons que cela durera encore longtemps ».

Par ailleurs, il est à signaler que même certains fruits ont quelque peu baissé. On citera par exemple la banane qui est cédée à 300 dinars au lieu de 360 dinars la semaine passée, le melon à 100 dinars le kilo au lieu de 180 dinars.

Quant à la pomme, elle est à 1500 dinars voire plus. « L’essentiel est que les produits que nous consommons tous les jours, notamment la pomme de terre, soient abordables. », nous déclare un autre consommateur.

Du côté des viandes blanches, le poulet vif est entre 200 dinars et 230 dinars. Seulement, faudra-t-il le dire, depuis quelques semaines, il a été interdit aux vendeurs de les égorger sur place parce que ces derniers laissent à l’air libre les déchets.

D’ailleurs, les services des contrôles traquent les récalcitrants. Cela étant, tout le monde s’accorde à dire que c’est la saison de maturation de beaucoup de produits locaux, il faut donc s’attendre à ce que les prix se stabilisent davantage.

A. O.

Partager