«Réhabiliter la pétanque algérienne sur la scène internationale»

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Rencontré lors du premier play-off national de pétanque, qui s’est déroulé à Kadiria, le président de la FASB, Harroug Mohamed Rédha, qui a été élu pour un nouveau mandat olympique, s’est montré très optimiste quant à l’avenir de la pétanque algérienne.

Il estime que la mission prioritaire de la fédération est «de remettre la discipline sur les rails, à commencer par l’installation de commissions, qui seront dotées d’un travail bien précis, et une meilleure organisation au niveau des 42 ligues de wilaya, notamment par l’organisation des championnats wilaya, régional et national (…) ». L’objectif, dira-t-il, est de donner plus de temps à la compétition, de manière à permettre le retour progressif de la pétanque algérienne sur la scène internationale après sept ans d’absence. «L’Algérie, poursuit M. Harroug, est sur la bonne voie pour l’organisation du championnat du monde des sports-boules pour jeunes, prévu novembre prochain. Nous avons longuement discuté avec le président de la fédération internationale des sports boules, qui s’est rendu récemment en Algérie. Nous avons aussi sollicité le MJS qui a donné son accord, pour son déroulement dans l’une des salles d’exposition de la SAFEX (Alger). Ce sera une occasion pour signer le retour de la pétanque algérienne sur la scène internationale». Notre interlocuteur tient à rappeler que la pétanque est le premier sport qui a offert à l’Algérie une médaille d’or : «Ce fut lors des championnats du monde qui se sont déroulés en 1964 en Suisse, remportés par la triplette Gourab – Farrah – Sénia», précise-t-il. L’Algérie, regrette Harroug, «reste le seul pays au monde dépourvu de boulodromes dans une salle couverte, ce qui nous oblige à travailler selon la situation climatique», déplore-t-il. En rappelant que le dernier championnat du monde de pétanque, qui s’est déroulé en avril dernier à Sousse (Tunisie), a été remporté par une équipe de Souk Ahras qui a participé avec ses propres moyens, le président de la FASB affirme : «La compétence est là il faudrait seulement une meilleure organisation et peu de moyens». Pour conclure, la fédération, dira son président, ‘’souffre au même titre que les ligues de wilaya du manque de moyens’’ : «Les subventions octroyées par les pouvoirs publics sont dérisoires et ne peuvent contribuer au développement de la discipline», indique-t-il.

Propos recueillis par M’hena A.

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