Une autre affaire sur le bureau du MOB

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La direction du MOB reçoit, chaque jour, des correspondances émanant soit des instances du football, national ou international, ou des fournisseurs pour réclamer leur argent tout en fixant des dates butoirs à ne pas dépasser. Après les affaires de Sendjak et Yesli où la commission des litiges avait tranché en leur faveur, la direction a reçu une correspondance de la FIFA la sommant de payer 380 millions pour l’ancien joueur sénégalais, Falou Galas qui n’a joué aucune minute au MOB pour cause de non qualification. L’affaire N’Doye refait surface aussi avec l’instance internationale où le joueur avait déposé sa requête et cette dernière assigne les dirigeants d’indemniser le joueur pour la totalité de son contrat, 4 ans, alors qu’il a été libéré après seulement une saison et demi passée avec les Crabes. Plusieurs fournisseurs ont aussi réclamé leur dû à l’image de certains hôtels de Béjaïa dont les factures restent très salées. Mustapha Rezki, président du MOB, que nous avons joint pour nous donner son avis sur ce point nous a avoué : «personnellement, je n’arrive pas à comprendre cet acharnement contre le club et le cumul de dettes que la direction actuelle seule ne peut pas tout régler. Il y a trop de flou dans certaines affaires à l’image de la libération de N’Doye et la facture d’un hôtel où séjournait l’ancienne direction et certains joueurs. On est en train de faire de notre mieux pour gérer le quotidien et défendre la cause du MOB, car la période où notre club participait à la coupe d’Afrique a vu un gaspillage financier considérable». D’après les observateurs, ce cumul de dette ne peut que perturber le bon déroulement de la saison sportive du club qui occupe une place sur le podium et qui vise l’accession en fin de saison.

Z. H.

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